Trois hommes ont été déférés au Parquet ce lundi 22 janvier 2018 pour port d'arme, détention de stupéfiants, outrage et menaces de mort envers des policiers. Tout est parti d'un simple accident matériel boulevard de la Valoine à Limoges.
Un accident vers 7h du matin dimanche 21 janvierVers 7h du matin, des personnes appellent le 17- Police secours pour signaler un accident au rond-point de la Valoine à Limoges. D'autres appels signalent le comportement agressif des occupants et que des coups sont portés sur des véhicules.
Sur place, les policiers constatent un véhicule Peugeot 307 immobilisé sur le terre-plein central du rond-point. A proximité, 3 individus. L'un d'eux, visiblement gêné par la présence des policiers, leur tourne le dos, dissimulant ses mains. Un objet semble circuler entre deux des 3 hommes.
Délit de fuite
Alors que deux des trois individus répondent aux sommations des policiers, le troisième s'échappe et fuit vers le bois à proximité. En courant, il perd un pistolet semi-automatique de calibre 7,65 mm, présentant une cartouche chambrée, c'est-à-dire prête à partir.
Les deux autres individus interpellés, âgés de 20 et 33 ans, présentaient un état d'ivresse avancé. Ils étaient porteurs d'un couteau à cran d'arrêt, ainsi que d'une bombe lacrymogène. Des produits stupéfiants sont également trouvés en leur possession.
D'autres policiers, appelés en renfort, ont réussi à interpeller rapidement le fuyard, âgé de 35 ans.
L'une de nos équipes était à proximité du bois de la Valoine pour un autre reportage ce dimanche 21 janvier 2018. Des policiers rentraient après avoir, semble t-il, recherché d'autres éléments liés à l'interpellation.
Salle de dégrisement, gardes à vues, perquisitions
Au commissariat, les délits s'aggravent : fausse identité, défaut de permis de conduire, propos racistes envers l'un des policiers, refus de vérification du taux d'alcoolémie, outrage et menaces de mort à l'égard de policiers.
Les perquisitions à leurs domiciles, notamment en Dordogne au domicile du fuyard connu des services de police et de justice, permettent de localiser d'autres produits stupéfiants, ainsi que des munitions de 9 et 22 mm, laissant supposer la détention d'autres armes. D'autres matériels, pour nettoyer les armes et conditionner de la résine et de l'herbe de cannabis, sont également saisis.
A l'issue de leur garde à vue prolongée, ils ont été mis en examen et présentés au Tribunal Correctionnel en comparution immédiate.