Un jeune homme âgé de 16 ans, qui était probablement au volant de la voiture, est décédé sur le coup après une sortie de route dans la nuit de mardi à mercredi. Des incidents ont eu lieu ce mercredi devant l'institut médico-légal de Limoges de la part de proches qui souhaitaient récupérer le corps de la jeune victime.
Que s'est-il passé dans la nuit de mardi à mercredi vers minuit ? Les secours ont été appelés pour un accident de la circulation au niveau du 11, route de Buxerolles à Couzeix, près de Limoges.
Sur place, le médecin du SMUR ne peut malheureusement que constater le décès d'un adolescent. Seul, et apparemment au volant du véhicule, la jeune victime ne possède aucun papier d'identité.
La police est ensuite appelée sur place et l'enquête permet d'entendre deux témoins qui expliquent avoir entendu un véhicule rouler à très vive allure. Dans la foulée, le son d'un choc violent.
L'enquête tente de comprendre les circonstances précises du drame. Selon les informations transmises par les forces de l'ordre, le véhicule, une Peugeot 406 bleue foncée, serait seul impliqué et est "venu s'encastrer et s'enrouler autour d'un arbre". Des analyses toxicologiques sont en cours.
L'enquête a été confiée à la brigade accident. Si vous disposez d'informations, vous pouvez contacter les numéros suivants : 05.55.14.31.35 ou 05.55.14.31.39.
Violences, policiers blessés et une ligne de bus déviée
L'identité de l'adolescent, originaire de la communauté des gens du voyage, a été confirmée dans la journée. La famille prévenue s'est alors rendue au CHU de Limoges pour récupérer le corps de la jeune victime, âgée de 16 ans.
Une demande qu'il n'était pas possible de satisfaire en raison des examens médico-légaux liés à l'enquête. À la suite du refus de cette demande, la situation a dégénéré à la mi-journée, puisque des dizaines de personnes se sont rendues sur place pour tenter d'entrer en force dans l'Institut médicolégal du CHU.
Des renforts de police ont été dépêchés sur place : sept policiers (dont quatre policiers municipaux) ont été blessés lors de cette intervention. Le personnel de sécurité du CHU a également fait l'objet de violence. Des plaintes seront déposées prochainement, nous confirme le commissariat de Limoges.
À noter également des dégradations : la porte de l'institut a été cassée et les vitres de la blanchisserie brisées. Un véhicule a également été abimé lors de ces violences.
Le temps des violences, les forces de l'ordre ont également demandé à la STCL de dévier la ligne de bus qui passe devant l'institut.
Le calme est revenu à 13 h 20 lorsque le corps du jeune garçon a été transféré vers une maison funéraire de la ville.