Contrairement aux années précédentes, la qualité des eaux de baignade en Haute-Vienne est bonne. Les plans d'eau ne présentent pas de cyanobactéries toxiques. Ces dernières sont moins présentes en raison d'un mois de juillet pluvieux, mais également grâce à des méthodes mises en place dans certaines communes.
À Saint-Hilaire-les-Places, 850 habitants à l'année, mais ce nombre augmente le temps de l'été et passe à 3 000.
Une méthode efficace
La commune n'a pas connu de fermeture de son plan d'eau au moins depuis 2015. Cela est dû à une bonne gestion du site, une vidange l'hiver et un contrôle strict des prélèvements d'eau. "Comme on ne connaissait pas les cyanobactéries, on en dénombrait jusqu'à il y a trois ans. Aujourd'hui, on n'est plus sur ce schéma-là. On va vraiment chercher les cyanobactéries par type et les toxinogènes uniquement", détaille Sylvie Vallade, maire de Saint-Hilaire-les-Places.
Ces bons résultats sont aussi obtenus grâce à l'installation d'un appareil à ultra son. "En envoyant des ultrasons, on fait vibrer la lisse de la cyanobactérie et on la fait exploser, donc on détruit la cyanobactérie. On intervient avant qu'elle puisse se démultiplier, se diviser", explique la maire.
Aujourd'hui, on n'est plus sur ce schéma-là. On va vraiment chercher les cyanobactéries par type et les toxinogènes uniquement.
Sylvie Vallademaire de Saint-Hilaire-les-Places
Des baigneurs attentifs
Sur la plage du plan d'eau de sept hectares, les baigneurs sont nombreux. Tous sont attentifs aux cyanobactéries et la présence du pavillon bleu, devenu une référence. "C'était le seul plan d'eau le plus proche de notre logement avec une qualité suffisante pour le petit. C'est important sinon, on ne se baigne pas. En général, ils mettent les panneaux sur les postes de secours avec la qualité de l'eau. S'il y a le drapeau vert, on peut se permettre d'aller se baigner", observe une mère de famille à la recherche d'un peu de fraîcheur.
Une autre touriste commente : "J'ai vu qu'il y avait des informations sur la qualité de l'eau. Pour nous, c'est important parce qu'on a deux enfants. On fait attention à l'endroit où on se baigne. Un plan d'eau dans lequel on pourrait se baigner, faisait partie des critères pour le choix du camping."
Dans les mois à venir, un parcours de santé sera mis en place, les pédalos seront changés et des arbres seront plantés, de quoi satisfaire les 30 à 50 000 visiteurs annuels.