Première épreuve sur table du bac 2019, ce lundi matin 17 juin, avec la philosophie, alors que plusieurs syndicats appelaient à la grève. Des enseignants se sont retrouvés devant certains établissement pour protester contre la réforme du lycée.
Une 1ere épreuve du bac 2019 marquée par une grève. A l'appel de plusieurs syndicats. des enseignants ont fait la grève de la surveillance et ont protesté devant les établissements contre la réforme du lycée.
Un mouvement suivi de manière inégale dans la région, certains lycées étant plus touchés, comme Raoul Dautry à Limoges, Danton ou d'Arsonval à Brive.
Être en grève aujourd’hui est un crève coeur pour les enseignants et pourtant ils sont 50% de grévistes au lycée Danton de #Brive
— SNES-FSU Limoges (@sneslimoges) 17 juin 2019
Mais qui surveille ? Dans quelles conditions ?#BAC2019 #StopBlanquer #greve17juin
Début du rassemblement des grévistes : non @jmblanquer le bac ne se passe pas normalement puisque jamais un tel rassemblement symbolique n'a eu lieu @SNESFSU pic.twitter.com/WgqcHEVN6S
— Snes12-FSU (@snes_aveyron) 17 juin 2019
Ces protestations n'ont pas pour autant perturbé le déroulement des épreuves, comme ailleurs en France, les services du rectorat avaient mobilisés des personnels pour assurer que les candidats puissent passer la philo. En Limousin, dans les 3 filières technologique, professionnelle et générale, 7020 candidats sont inscrits cette année, sur l'ensemble de la France, ils sont 743 594.
Les enseignants grévistes et le ministre de l'Education ont dialogué par médias interposés, Jean-Michel Blanquer était l'invité de la matinale de France Inter.
.@jmblanquer, ministre de l'Éducation nationale : "La grève a lieu le jour du bac, ce qui n'est pas très acceptable (...) il faut que les élèves soient en situation normale pour travailler" #le79Inter pic.twitter.com/6cpoj78d4g
— France Inter (@franceinter) 17 juin 2019
@jmblanquer #EducationNationale #grevedubac #17juin @franceinter 1ère fake news de Blanquer de la journée : nous n’avons pas de chiffres, mais il y a 5 % de grévistes
— Stéphane Lajaumont (@StephLajaumont) 17 juin 2019
"Agressivité de certains syndicats" "grève incompréhensible" "je suis le meilleur avocat des enseignants" "concertation" "j'ai beaucoup infléchi en particulier sur les programmes" "approche complotiste"#BlanquerMent en roue libre sur @franceinter #le79inter#greve17juin #BAC2019
— Harte Nuss ?? (@melie_h2) 17 juin 2019
Patrice Arnoux, co-secrétaire académique SNES FSU de la Haute-Vienne étaient l'invité d'Angélique Martinez dans le 12/13. Il est revenu sur les raisons de ce mouvement de grève pendant le baccalauréat.