Le constat de l'Observatoire de l'immobilier touche aussi bien le secteur commercial que celui de la vente aux particuliers : le marché n’est pas vraiment au beau fixe dans le département de la Haute-Vienne.

Centre-ville de Limoges, un immeuble ne passe inaperçu. Direction le neuvième étage, la vue est imprenable avec un appartement qui vient tout juste d’être vendu. Béatrice Loizeau est responsable commerciale chez ORPI 87, c'est elle qui s'est chargée de la transaction : "C'est un appartement T4 vendu dernièrement, en très bon état, dans une résidence des années 70". 

L'acheteur a signé pour 139 000 euros, Ce qui signifie 1900 euros le mètre carré. Bien au-dessus du prix médian. Une vente qui pourtant, d’après cette agente immobilière, reflète l’état du marché...  À des années-lumière de l’euphorie post-covid. "On a la chance à Limoges et en Haute-Vienne d'avoir l'un des marchés immobiliers les plus accessibles de France. Donc à partir du moment où les revenus sont fixes avec un CDI, on a des clients qui peuvent acheter", explique la professionnelle

Chiffres en baisse

Pourtant, les chiffres sont là. En Haute-Vienne, la situation n’est plus au beau fixe. Les ventes de locaux d’habitation sont en baisse tout comme la construction neuve.

Du côté des ventes aux particuliers, le prix médian dans l’ancien – en maison comme en appartement – est à un niveau très raisonnable. Malgré tout, les transactions ne décollent pas vraiment. Même si les taux d’intérêt commencent à baisser. Pourtant, Hervé Hindre, directeur Habitat au Crédit Agricole Centre-Ouest, veut rester optimiste : "Cette hausse qu'on a pu constater qui était multipliée par quatre, en trois ans quasiment, ça impacte aux alentours de 40 000 euros sur une période de vingt-cinq ans ou ça impacte une pièce en moins, donc tout ça s'estompe et ça encourage les acquéreurs à faire de leur rêve une réalité, c'est-à-dire acquérir leur résidence principale."

Bonne surprise 

La bonne surprise dans ce contexte incertain vient des locations. La demande est bien présente. Et l'offre nombreuse, quoique pas toujours adaptée : "Après, le souci que nous avons, c'est un parc vieillissant, on a des logements des années 70 qui ne trouvent peut-être pas preneurs, mais oui, on a de quoi se loger à Limoges", explique Véronique Brunet, directrice adjointe chez Foncia 87.

Sur le marché du locatif, la priorité est, en tout cas, pour les propriétaires d’investir dans le DPE, le diagnostic de performance énergétique, marqueur essentiel pour le prix des loyers.

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