Dans le cadre des 11emes journées nationales de prévention de la noyade organisé par les maîtres-nageurs sauveteurs, l'Aquapolis de Limoges organise des cessions d’initiation au secourisme pour intervenir en cas d’accident.
A l’approche de l’été, c’est un danger auquel on ne pense pas toujours et qui pourtant fait chaque année plusieurs centaines de victimes : les noyades.
Selon une enquête de l’agence nationale Santé publique France, leur chiffre, pour la période estivale, serait en augmentation au cours de ces trois dernières années.
La Nouvelle-Aquitaine est l’une des quatre régions où l’on recense le plus de noyades accidentelles. L’an dernier, entre le 1er juin et le 30 août 2018, 175 accidents se sont produits et 26 personnes sont décédées suite à ces noyades.
Toujours selon cette enquête, les noyades en mer sont les plus fréquentes (99 cas sur les 254 décès enregistrés en 2018 au niveau national), elles concernent principalement les adultes et les séniors.
Les cours d’eau et les plans d’eau sont aussi des lieux de baignade à risque, notamment pour les adultes.
Les piscines restent également des lieux dangereux (43 décès en 2018), particulièrement pour les jeunes enfants.
Prévenir dès le plus jeune âge
Face à cette recrudescence d’accidents, le Syndicat national professionnel des maîtres-nageurs sauveteurs propose depuis une dizaine années des journées nationales de prévention un peu partout en France. Démonstrations de sauvetage et de secourisme, ateliers de passage de diplôme sont ainsi organisés depuis le début de la semaine à l’Aquapolis de Limoges.Environ 300 enfants scolarisés dans l’agglomération sont ainsi sensibilisés aux gestes de premiers secours, apprennent la position latérale de sécurité ou encore comment ramener au bord de l’eau une personne en difficulté.
Ces journées de prévention de la noyade durent jusqu’au 18 mai.On leur fait une approche très simpliste afin qu’ils saisissent les bases et certains points stratégiques du sauvetage, explique Pierre Brissaud, chef de bassin de l'Aquapolis, en espérant qu’ils les retiennent et que peut-être s’ils en ont besoin un jour, ils sachent quoi faire.