Déconfinement à Limoges : le bonheur retrouvé de flâner en bord de Vienne

En ce premier week-end de déconfinement servi par une météo idyllique, nous avons tous une seule envie : aller se promener. Pour les Limougeauds, une destination s'impose : les bords de Vienne. Enquête de terrain... particulièrement agréable !

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Puisqu'il s'agit de rendre compte des petits plaisirs retrouvés du monde d'après, c'est en vélo que je me rends sur les bords de Vienne. Avec mon V'Lim électrique que je n'ai pas touché pendant le confinement. Heureusement, je viens de recharger la batterie...

Arrivée à destination, en cette fin de matinée, je fais une pause sur le pont Neuf, pour profiter, tout simplement, du paysage. Deux mois que je ne l'avais pas admiré...
Quelques nuages blancs se reflètent dans l'eau tranquille, une nuée d'oiseaux s'envole. En contrebas, les joggeurs profitent de la tranquilité matinale.
L'image d'un petit bonheur retrouvé...

Un peu plus loin, en traversant le pont Saint-Etienne, je rencontre Lucas, 11 ans, et sa maman, eux-aussi à vélo (mais sans assistance électrique...).
Ils habitent Le Palais-sur-Vienne, et ont profité de cette matinée ensoleillée pour longer la rivière jusqu'au centre-ville.

C'est tellement agréable ! On revit ! C'est un circuit que l'on fait parfois en courant. Là, on n'était pas venus pendant toute la durée du confinement. On en profite !



Pendant le confinement, les bords de Vienne, comme les parcs et jardins et tous les endroits propices aux regroupements, étaient interdits d'accès. Les lieux étaient régulièrement survolés par l'hélicoptère de la gendarmerie ou parfois les drones des Pompiers de l'urgence internationale, pour repérer les éventuels contrevenants.
 

De quoi dissuader les plus téméraires... Y compris les habitants des berges, comme Sylvie, qui a préféré rester dans son jardin pendant tout le confinement.

J'ai tellement l'habitude de me promener librement sur les bords de Vienne, c'est un peu comme si c'était chez moi. Aller marcher en ville, ça ne me disait rien.


Alors, ce samedi matin, Sylvie en profite pour renouer avec des bonheurs simples, flâner sur la promenade aménagée, jusqu'aux jardins familiaux où elle va piocher quelques idées, et peut-être jusqu'au pont de la Révolution si elle se sent suffisamment en forme...
 

"Besoin d'espace et de lumière"


Les sportifs aussi sont au rendez-vous. Comme ces trois amies qui avancent d'un bon pas, avec leurs bâtons de randonnée, légèrement décalées pour respecter les distances sociales.

Depuis 4 ans, on se retrouve tous les dimanches matins pour marcher au bois de la Bastide. Mais là, on avait envie de lumière et d'espace. On en a marre du noir !

Pendant deux mois, ces marcheuses ont rongé leur frein, s'en tenant scrupuleusement aux sorties autorisées dans un périmètre d'un kilomètre autour de chez elles. Ce matin, elles retrouvent un sentiment de liberté.
 

En ce premier samedi matin d'après confinement, les amateurs de jogging sont certainement les plus nombreux sur les bords de Vienne. Des coureurs qui pratiquent leur loisir en solo, voire au maximum à deux. J'en croise même une avec un masque ! Mais elle est si rapide que je n'ai pas le temps de lui demander si elle arrive à respirer...


Gigi, elle, n'a pas de masque, et se désaltère après un footing "qui fait du bien !". Retour aux sources après s'être retrouvée coincée en Australie pendant le confinement (nous lui avions d'ailleurs consacré un article), puis bloquée en quarantaine pendant deux semaines à son retour.

Cela fait 40 ans que je viens tous les jours sur les bords de Vienne. Je fais de la marche rapide ou de la course à pied. Donc là, ça m'a vraiment manqué ! C'est un grand bol d'air.



Gigi déplore cependant, depuis le début de la semaine, la présence de promeneurs peu scrupuleux, qui ont tendance à jeter des bouteilles ou des paquets de cigarettes par terre. En amoureuse des lieux, elle les ramasse, et rentre chez elle avant l'arrivée de la foule, qui ne manquera pas d'être présente en ce beau samedi après-midi.
 

Déconfinés, complètement libérés ?

En début d'après-midi, effectivement, les promeneurs sont plus nombreux. Seule une petite majorité porte un masque. Les uns et les autres se croisent à des distances respectables, certains tournant tout de même la tête par précaution.
 

Deux cousines profitent du soleil sur les transats en bois intallés le long de la promenade. Elles sont venues pique-niquer au bord de la rivière et, comme leurs voisins, elles ne portent pas de masques.

On les a laissés exceptionnellement dans la voiture. On a été confinées ensemble, et on fait en sorte de ne pas voir trop de monde. On n'a pas revu nos amis encore. Et on prililégie les sorties en plein air.

 

Même en profitant des sorties retrouvées, la prudence reste donc de mise. Comme pour cette famille venue se défouler sur le mur d'escalade.

Le masque, je le mets toute la semaine au travail, donc là, en plein air, j'estime que ce n'est pas nécessaire. Et pour les enfants, on leur met du gel hydroalcoolique avant et après le mur d'escalade. Tout le monde a pris de nouvelles habitudes.


En cette belle journée ensoleillée, les Limougeauds ont retrouvé leur promenade préférée, avec ce mélange d'excitation et de prudence des gens déconfinés...


 
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