Les dernieres informations sur l’incendie de la rue de la Boucherie à Limoges

On en sait un (tout petit) peu plus sur les interpellations qui ont suivies l’incendie de la rue de la Boucherie, samedi 17 février à Limoges. Par ailleurs, une équipe des Pompiers de l’Urgence Internationale (PUI) a survolé les lieux du sinistre avec son drone.

Concernant la victime, dont l’autopsie avait lieu ce lundi 19 février : il s’agirait d’un jeune squatteur de 20 ans, surnommé « Dany », qui serait mort d’asphyxie.

Concernant les personnes recherchées par les forces de l’ordre, sur la base d’un témoignage d’un riverain qui, arrivant sur place, aurait vu deux personnes s’échapper de la fenêtre du premier étage du squat en feu et qui avait emprunté le téléphone de l’un d’eux pour prévenir les secours.

Une première personne avait été interpellée samedi midi, avant d’être rapidement mise hors de cause.
Possédant donc le numéro de portable d’une des deux personnes recherchées, les forces de l’ordre l’ont alors jointe. Elle s'est depuis présentée au commissariat, où elle a été mise en garde à vue, dimanche 18 février en début de soirée.
Une garde à vue qui se poursuit et qui pourrait être prolongée, même si, officiellement, aucune piste ne serait encore privilégiée par les enquêteurs.
La deuxième personne, potentiellement son frère, est toujours recherchée.

Concernant enfin les dégâts de l’incendie, et notamment, le possible effondrement d’une ou plusieurs maisons touchées.
Ce risque empêchant toujours les enquêteurs de pénétrer dans les bâtiments, ils ont donc fait appel au drone des PUI qui a donc survolé durant une vingtaine les lieux du sinistre.
Même si l’engin n’a pu filmer que le deuxième étage du bâtiment calciné, ses images pourraient permettre de mieux comprendre ce qu’il s’est passé.
Dans la matinée, les pompiers et les services de la ville étaient également intervenus pour évaluer ces risques d’effondrement.

La priorité est maintenant de rendre la rue accessible au plus vite aux commerçants et aux habitants. Plus d’une vingtaine de ces derniers ne peuvent toujours pas rentrer chez eux, et sont logés à l’hôtel ou chez des proches.

 

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