Carte scolaire : des suppressions de postes et des fermetures de classe, colère des syndicats dans l'Académie de Limoges

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L'opposition à la nouvelle carte scolaire provoque la colère des syndicats qui annoncent un débrayage en février.
La rectrice de l'académie de Limoges annonce la nouvelle carte scolaire à la rentrée de septembre. Des fermetures de classe envisagées, colère des syndicats. ©France Télévisions

La rectrice de l'Académie de Limoges, qui gère les trois départements de la Haute-Vienne, de la Creuse et de la Corrèze, annonce que 743 élèves de moins feront leur rentrée en Limousin en 2024, avec pour conséquence la suppression de 34 postes d'enseignants. L'annonce ce mardi matin de la carte scolaire pour la rentrée de septembre, cristallise les tensions, même si celle-ci n'est pas encore définitive.

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Pour l’éducation nationale, l’équation est simple. Moins d’élèves : moins de postes d’enseignants.

Avec la baisse de la démographie, à la rentrée prochaine il y aura 753 élèves en moins, 34 postes d’enseignants vont disparaitre et plus d’une trentaine de classes seront fermées. 

« La dotation que nous avons obtenue pour la rentrée prochaine, nous permet de maintenir totalement les conditions d'enseignement et d'encadrement qui sont tout à fait favorables et qui resteront favorables à la rentrée prochaine", répète Carole Drucker-Godard, rectrice de l'Académie de Limoges.

En creuse, une dizaine de classes seront supprimées en septembre, deux écoles sont menacées de fermeture.

En Haute-Vienne, les arbitrages doivent être rendus la semaine prochaine, les syndicats donnent déjà le ton des futures discussions. « Le fait d'annuler les fermetures de classes, ça nous permettrait en moyenne d'avoir vingt postes de plus, ça nous permet de diminuer la moyenne par classe d'un ou deux enfants, ce qui peut paraître rien, mais qui sur le terrain va représenter beaucoup en fait pour les collègues, pour l'amélioration des conditions de travail », plaide Pascal Lavigerie, délégué syndical SNUI-PP.

Au collège, il n'y aura pas de suppression de postes. La réforme de Gabriel Attal sur le renforcement des savoirs fondamentaux, pour relever le niveau des élèves se fera, mais à moyens constants.

 « Pour arriver à améliorer les performances du système éducatif, il faut revoir les programmes, revoir l'organisation certainement, mais certainement pas créer des groupes de niveau qui sont excluants et qui créent une école ségrégative dès le collège », argumente Patrice Arnoux, secrétaire académique SNES-FSU.

Dans les lycées et collèges, les syndicats ne voient aucune amélioration pour la rentrée prochaine. Une grève est d'ores et déjà annoncée pour le premier février. 

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