Émeutes après la mort de Nahel : rassemblement pour dénoncer les violences devant les mairies de Haute-Vienne dont Limoges

Près de 200 personnes se sont réunies sur le parvis de l'hôtel de ville de Limoges ce lundi 3 juillet midi. Le maire Emile Roger Lombertie sera reçu demain à l'Elysée avec d'autres édiles. Un rassemblement qui faisait suite à l'appel du président de l'Association des Maires de France pour demander un retour à la paix civile. Des mobilisations républicaines également à signaler dans d'autres villes du Limousin.

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Ils étaient près de 200 ce lundi midi sur le parvis de l'hôtel de ville de Limoges. Présents, le maire de la commune, soutenu par une grande partie de son conseil municipal, mais aussi des élus de l'opposition et de nombreux citoyens. Unis pour dénoncer les violences de ces derniers jours après la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans abattu par un policier lors d'un contrôle routier, le 27 juin à Nanterre. 

L'appel à la cessation des violences et au retour à la paix civile a été lancé par David Lisnard, le président de l'Association des Maires de France. Dans chaque mairie de France, élus et citoyens devaient se retrouver devant leur hôtel de ville.

"Nous ne pouvons pas vivre les uns à côté des autres si nous n'avons pas la fermeté de la police, l'efficacité de la justice et une clarté dans ce que nous voulons pour notre avenir. Voulons-nous être les uns face aux autres ou les uns avec les autres ? ", a questionné le maire de Limoges Émile-Roger Lombertie dans une allocution sur le parvis de l'hôtel de ville.

Un moment républicain ou les élus ont fait taire leurs différences, trêve dans les dissensions entre partis politiques.

"Il faut prendre le temps de se reconstruire et parler des responsabilités de chacun et des solutions mises en œuvre pour ne plus connaître cela de nouveau dans l'avenir.", a appuyé Albin Freychet 
Conseiller régional (RN) de la Nouvelle-Aquitaine.

"Il est important d'impulser une véritable politique qui puisse ramener le calme dans nos quartiers.", soulignait Gulsen Yildirim, conseillère municipale (PS) de Limoges.

"À nous d'essayer de faire en sorte de calmer le jeu avec les moyens que l'on a, mais ça interroge vraiment sur notre démocratie.", concluait l'adjointe (LR) au sport et à la jeunesse
à la mairie de Limoges, Sylvie Rozette.

Des habitants de Limoges, attachés au vivre-ensemble, ont pu également s'exprimer :

Moi, ça me fait peur. Cela fait peur à mes enfants mais il faut aussi que les gens se bougent un peu. Pas que les élus et pas que les policiers.

Une habitante de Limoges

On a besoin de soutenir nos élus, notamment les élus de proximité.

Un habitant de Limoges

A un moment donné, je crois qu'il faut que les gens aillent dans la rue. Ceux que l'on appelle la majorité silencieuse.

Un habitant de Limoges

À l'issue du rassemblement, élus et citoyens ont entonné la Marseillaise. Une mobilisation retrouvée dans de nombreuses communes de France et du Limousin, petites ou grandes, comme à la Geneytouse, où le président du conseil départemental Jean-Claude Leblois était présent.


À Couzeix également, plusieurs dizaines d'élus et citoyens étaient réunis pour dénoncer les violences de ces derniers jours. Demain mardi 4 juillet, 220 maires seront reçus à l'Elysée par Emmanuel Macron.

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