Émeutes après la mort de Nahel : 14 interpellations lors de la troisième nuit de dégradations et des pillages à Limoges

Troisième nuit de dégradations à Limoges, dans le centre-ville mais aussi dans la zone Nord, à la suite de la mort de Nahel, l'adolescent de 17 ans abattu par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre. Plusieurs magasins ont été dégradés, pillés et/ou incendiés. Quinze personnes auraient été interpellées.

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C'est une nouvelle nuit de colère à Limoges. Après la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans abattu par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre, ce sont violences urbaines et des dégradations qui ont émaillé la nuit à Limoges.

 Ce samedi matin, a préfète de la Haute-Vienne recense quatorze interpellations réalisées par les forces de l'ordre.

VIDEO. Interview de Fabienne Balussou ce samedi matin, elle fait état des dégradations dans la ville. 

durée de la vidéo : 00h00mn32s
La préfète de la Haute-Vienne réagit à la troisième nuit de violences urbaines à Limoges. ©France Televisions

Pillages de boutiques

Quatre magasins ont été dégradés et pillés en centre-ville (Kiko, Marionnaud, Lacoste, Foot Locker).

Le Super U de la rue de la Brégère a, lui, été incendié aux alentours de 2 heures du matin, le bâtiment menace de s'écrouler.

Enfin, une voiture bélier a forcé le magasin Cash Converter en zone Nord de Limoges. 

Pour l'heure, 15 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. 

Des violences et actes de vandalisme s'étaient déjà produits dans les nuits du 28 juin et du 29 juin dans les quartiers de Beaubreuil, Sainte-Claire et la Bastide.

Un rassemblement solidaire

Plus tôt dans la soirée, une trentaine de personnes ont fait le déplacement, "par solidarité pour une famille qui a encore perdu un jeune mineur", selon un participant qui a souhaité rester anonyme. "On est solidaires de cette jeunesse qui a des raisons de se révolter. Les violences sont avant tout gouvernementales, ce n'est pas la première bavure."

Est-ce que le gouvernement cautionne les violences de sa propre police ? Un magasin brûlé est-il équivalent à un gamin qui a perdu la vie ?

Anonyme

France 3 Limousin

Des personnes réunies malgré l'arrêté pris par la préfète de Haute-Vienne Fabienne Balussou pour interdire le rassemblement en hommage à Nahel organisé devant la mairie de Limoges. 

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