Dès la révolution industrielle, le Limousin fut un berceau de la filature. De nouvelles techniques s'y développent. Découvrez cette histoire à travers les cartes postales de la photothèque Paul Colmar.
Pour réaliser du bon tissu, il faut des moutons et de l'eau, le Limousin en dispose à foison. C'est donc une terre propice à l'installation de filatures.
Les temps ont changé : le tissage à la main, c'est de l'histoire ancienne.
À lire aussi : Gare de Limoges : découvrez les images de la construction de ce monument décrié à ses débuts et admiré aujourd'hui
Des usines à foison
À la fin du XVIIIᵉ siècle, sur les berges, fleuves et rivières du territoire, poussent d'imposantes manufactures. Les usines se consacrent essentiellement à la draperie.
C'est le cas au moulin du Gui, à Limoges, où les habitants pouvaient y voir la cheminée fumer toute la journée.
À lire aussi : Histoire : quand l'école devenait obligatoire dans les campagnes françaises pour tous les enfants, après les travaux aux champs
À plein régime
En ce qui concerne la méthodologie, la laine est récupérée et gardée. Elle est ensuite travaillée : démêlée, aérée, les fibres textiles sont étirées à l'aide de grosses machines.
Ces dernières tournent à plein régime. Mais la vigilance est de mise, si l'on y prend garde, un doigt est vite tranché.
On entrait alors dans la modernité. Il est loin le temps des pâtres, qui, pour récupérer la laine, frottaient à l'aide de chardon, les toisons de leurs chèvres.