Alors que les vacances d’été débuteront ce week-end avec des déplacements de population à travers le pays, l’épidémie de Covid semble encore ralentir dans notre région. L’avenir reste cependant très incertain, et le bilan même ici est lourd : 91 morts en Limousin.
Est-ce que le virus circule toujours en Limousin ?
Oui, mais vraiment pas beaucoup.La situation dans la région est clairement plutôt rassurante :
-Il n’y a plus de patient atteint de la Covid dans les services de réanimation,
-De très nombreux tests sont réalisés chaque jour par l’Agence Régionale de Santé, avec des taux de positivité très faibles, entre 0 et 1%.
Voici les derniers chiffres disponibles, ceux du vendredi 26 juin :
- En Haute-Vienne : 90 tests, 0 positif
- En Corrèze : 96 tests, 1 positif
- En Creuse : 44 tests, 0 positif
Ces chiffres sont stables jour après jour, et ils sont très encourageants.
Peut-on se détendre et baisser la garde ?
La réponse est non, pour deux raisons.D’abord, le virus est encore là malgré tout, et il n'existe toujours pas de médicament efficace pour lutter contre lui.
Ensuite, on constate justement une baisse de la vigilance, alors qu’à l’échelle mondiale, la pandémie continue à se développer et à faire des ravages. L’Organisation Mondiale de la Santé souligne même que la pandémie "s’accélère".
Y a-t-il des raisons d’espérer ?
Oui, parce-que même si la population se relâche un peu, nous avons tous pris l’habitude de nous laver souvent les mains, et de porter un masque (il faut bien le mettre sur le nez sinon cela ne sert à rien).Et puis, le pays n’a jamais été aussi préparé à faire face, avec des tests, des masques, des stratégies de surveillance de plus en plus efficaces.
Un bilan déjà lourd
Il faut tout de même rester très vigilant. On ne sait pas avec certitude s’il y aura une deuxième vague, mais on connait maintenant le risque : la Covid 19, depuis mars, c’est 91 morts en Limousin, 443 personnes hospitalisées, 1 040 personnes testées positives.Et encore, la région a été très peu touchée : un peu plus loin de nous, il y a eu 5 500 morts dans le Grand Est.
Nous savons tous comment lutter ; c’est maintenant une question de responsabilité collective.