Organisée en collaboration avec le Palazzo Madama-Museo Civico d’Arte Antica de Turin, cette exposition permet de découvrir, jusqu'à la fin août 2016, les émaux limousins profanes.
Des médaillons, des boucles de ceintures ou des coffrets âgés de plus de 900 ans... tous ornés d'émaux à motifs profanes. Des émaux qui ont été réalisés au XIIe et XIIIe siècle à Limoges.
A l'époque, Limoges était surtout réputée dans toute la Chrétienté occidentale pour sa production d'émaux à caractère sacré : des objets de culte qui voyageaient à travers toute l'Europe. Il faut dire que la ville était alors très bien située sur les voies de communication et aussi sur les chemins qui menaient à Saint-Jacques-de-Compostelle.
La production profane des ateliers limousins, en revanche moins connue, est parvenue jusqu’à nous en plus petit nombre. Si les experts supposent que cette production fût importante, il semble malgré tout difficile d’en évaluer l’ampleur.
À découvrir jusqu'à la fin de l'été au musée de Cluny à Paris, cette exposition-dossier est organisée en collaboration avec le Palazzo Madama-Museo
Civico d’Arte Antica de Turin, autour du prêt exceptionnel du coffre du cardinal Guala Bicchieri (v. 1160-1227).
Pièce majeure de l’Œuvre de Limoges, exécutée vers 1220-1225, le coffre de Guala Bicchieri, grand collectionneur et diplomate aguerri, est présenté pour la première fois hors d’Italie depuis son acquisition en 2004 et constitue le cœur de l’exposition.
Un reportage de Pierre Wilpart, K. Wassila et G. Lodereau.