Dix jours après le début des examens sur des sites excentrés, une vingtaine d'étudiants bloquent toujours la faculté des Lettres et Sciences Humaines de Limoges. Ils réclament le retrait de la loi relative à l’orientation et réussite des étudiants (ORE).
Ils sont encore une petite vingtaine à occuper jour et nuit la faculté des Lettres et Sciences Humaines sur le campus de Venteaux à Limoges. Une occupation qui se poursuit depuis le 3 avril.
Les étudiants insistent sur le fait que les locaux n'ont pas été dégradés, contrairement à d'autres universités.
Alors que les premiers choix d'orientation sur la plateforme Parcoursup doivent être validés avant ce soir, les étudiants mobilisés continuent à réclamer le retrait de la loi. Au bout du 57ème jour de blocage, ils n'envisagent pas de lever le mouvement, et se disent prêts à passer l'été dans la faculté.
Pourtant, il n'y a plus de cours à la faculté de Lettres. Après avoir été décalés, les partiels ont finalement pu se dérouler à partir du 16 mai, sur d'autres sites de l'Université de Limoges.
L'administration déplore fortement cette situation qui perdure et qui, selon elle, est dans son ensemble extrêmement préjudiciable.
Selon Daniel Ruff, le doyen de la Faculté de Lettres, certains étudiants n'ont pas pu réviser correctement et ont choisi de ne pas se présenter aux examens. Certains élèves des programmes internationaux ont dû repartir avant la fin des partiels.