La fin de l'état d'urgence sanitaire sonne églement la fin de la trêve hivernale. Exemple d'une famille qui a l'obligation de quitter son logement de limoges . Le Samu social les a averti qu'il n'y avait pas de place en hébergement d'urgence.
Mounia Aichoun vit en France avec son mari et ses trois enfants depuis six ans. Leur demande de titre de séjour a été refusée en janvier, depuis, ils vivent à l'hôtel avec l'aide d'associations. Un lieu de vie sommaire qu'ils doivent quitter mercredi. Faute de place au Samu social. : "Se retrouver dehors avec trois enfants en bas âge, les jumeaux qui ont 2 ans et demi et la plus grande qui a 5 ans, avec les conditions sanitaires actuelles, avec le coronavirus, c'est pas humain".
J'ai toqué à toutes les portes, j'ai pas trouvé de solution.
« Aucune personne ne se retrouvera à la rue » annonçait le gouvernement début juillet. Et cela ne convainc pas les associations comme Dessine moi un Logement, basée à Limoges. Selon Sophie Laurent, coordinatrice de l'association : "Dans les faits des familles vont se retrouver sans aucune solution. Aucune propostion ne leur a été faite. Nous avons contacté la préfectrure qui peut requisitionner des logements, mais nous restons sans réponse."
"Ce qui a rendu notre vie plus compliquée c'est que nous n'avons pas le droit de travailler" explique Mounia Aichoun.L'avenir des enfants est en France, c'est le pays où il y a le respect, l'égalité, les droits.
Menacée de la rue et d'expulsion, la famille Aichoun a lancé un recours pour obtenir un titre de séjour et trouver enfin un logement pérenne.