François Hollande professeur de géopolitique à Limoges

A Limoges l’ancien président de la République François Hollande a rencontré des élèves de première et de terminale du Lycée Léonard Limosin pour leur raconter son expérience d’acteur de la géopolitique mondiale.

"C'est la géographie qui fait souvent l'Histoire". Quand il affiche cette conviction François Hollande sait de quoi il parle.

Devant lui, 120 élèves de première et de terminale du lycée Léonard Limosin de Limoges férus de géopolitique. Ils ne perdent pas une goutte de son témoignage. Il faut dire que l'homme qui leur parle aujourd'hui est un témoin privilégié, mais surtout, de par ses foncions mêmes, un acteur de l'Histoire contemporaine.

A la fois témoin privilégié et acteur de l'Histoire 

L'Ukraine, la Russie, la Chine, l'Europe ... les questions fusent et l'ancien président de la République prend un plaisir évident à combler cette curiosité par le récit de ses expériences de chef de l'Etat et de fréquentation des grands décideurs de ce monde.

Actualité oblige, c'est l'Ukraine qui suscite le plus d'interrogations.

"Quelle est la personnalité de Vladimir Poutine, jusqu’où vont ses intentions"  ? demande un élève.

Pour la prof d'histoire qui accompagne ses élèves, la rencontre avec ce professeur un peu particulier est une rare opportunité.

Les élèves sont confrontés à un vrai acteur de la vie politique, de la vie internationale. On sort de ce qu’on peut voir dans les manuels ou de la parole des professeurs et là ils se rendent compte que tout est concret.

Marine Gaucher, Professeur d'Histoire Lycée Limosin

François Hollande, lui, considère que la géopolitique et la géographie en général ne sont pas assez enseignés pour donner des repères et aider les jeunes générations à comprendre le monde dans lequel ils vont devoir vivre. C'est particulièrement vrai avec le conflit Russo-Ukrainien et toutes ses conséquences.

Mon rôle, mon devoir, c’est d’expliquer, de faire comprendre, de montrer qu’il y a des solutions, que cette guerre-là qui nous concerne au premier chef soit l’occasion de repenser ce que l’on veut vraiment du monde et quelle démocratie on veut promouvoir, parce que ce que veulent faire les régimes autoritaires, au-delà de l’intervention de Vladimir Poutine en Ukraine, c’est de peser sur notre système démocratique.

François Hollande, ancien président de la République

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