Dans le cadre des enquêtes menées sur la destruction de véhicules d'ENEDIS en février 2020 à Limoges et de l'incendie de l'émetteur des Cars en janvier 2021, le parquet annonce, ce 15 juin 2021, la garde à vue de 6 individus identifiés comme appartenant à l'utragauche.
Six personnes ont été, ce 15 juin 2021, interpellées et placées en garde à vue dans le cadre de deux enquêtes menées sur des incendies volontaires survenus en Haute-Vienne en février 2020 et en janvier 2021. Ces individus ont été identifiés comme appartenant à l'utragauche. La mesure pourra durer jusqu'à 96 heures.
Un lien a pu être établi entre la destruction intentionnelle de plusieurs véhicules ENEDIS et l'incendie volontaire de l'émetteur des Cars.
Dans la nuit du 10 au 11 février 2020, huit fourgons situés sur le parking d’un site Enedis, au 19 bis avenue de la Révolution à Limoges avaient été incendiés. Un tag avait été découvert sur le mur d'un des bâtiments, ne laissant aucun doute sur l'origine intentionnelle du sinistre : "Ni Linki, ni nucléaire, on veut une retraite dorée".
Le 11 janvier 2021, l'émetteur TNT et FM situé sur la commune de Les Cars, comme d'autres antennes du site, avait été fortement endommagé par plusieurs départs de feu volontaires. Là aussi, des inscriptions avaient découvertes : "Ni 5G Ni T.V. la voix du vent et les chants d'oiseaux".
Les deux services d’enquête (SRPJ de Limoges pour Enedis et la section de recherches de Limoges pour Les Cars) ont reçu le renfort de la sous-direction anti-terroriste de la police nationale et de la direction générale de la gendarmerie nationale. Les investigations, menées sur ces deux dossiers, ont permis de faire le lien entre les faits. "Deux juges d’instruction ont été co-saisis" précise le parquet de Limoges et "les investigations menées ont permis de réunir des charges à l’encontre de plusieurs individus appartenant à l’ultragauche."
Une information judiciaire a été ouverte pour destructions et dégradation par moyen dangereux en bande organisée, association de malfaiteurs et destruction de biens de nature à porter atteinte aux intérêts de la nation. La peine encourue est de 20 ans de réclusion criminelle.