Un homme interpellé pour menaces de mort et violence à agents de police .... mais pas seulement !

Ce Limougeaud a été également interpellé pour possession de 513 g de cannabis, 3 g de cocaïne ainsi qu'un fusil à pompe (soumis à autorisation) et d'une carabine ainsi qu'une centaine de cartouches de différents calibres (catégorie B). L'homme passe en comparution immédiate cet après-midi. 

Le 16 décembre dernier, aux alentours de 6h30, deux patrouilles se rendent dans l'Allée du Béarn, rue du Languedoc à Limoges. Les fonctionnaires sont appelés car des individus hurlent sur la voie publique.

Les policiers y trouvent un homme de 27 ans légèrement alcoolisé. Pendant son contrôle d'identité, un second individu sort en titubant d'un véhicule en stationnement et vocifère des propos incompréhensibles aux agents de police. Très énervé, il se met alors à tenir des propos insultants et obscènes allant même jusqu'aux menaces de mort.
L'homme s'est laissé interpellé difficilement. Durant son transport, il se cognait volontairement la tête contre la vitre de la voiture de police tout en continuant à proférer des menaces. 

Avant d'être placé en dégrisement, l'homme tient des propos racistes à l'encontre d'un fonctionnaire de police de couleur. S'ensuivent des violences et des outrages à 7 agents qui portent plainte. 

Les propos de cet homme ont motivé une perquisition à son domicile ZUP de l'Aurence. Au cours de celle-ci, il est découvert 513 g d'herbe de cannabis, 3g de cocaïne, un fusil à pompe (catégorie B, détention soumise à autorisation), une carabine ainsi qu'une centaine de cartouches (certaines de catégorie B). 

Concernant les armes, il ne détient aucune autorisation et a même avoué se les êtres procurées lors d'un vol dans une maison abandonnée en Creuse il y a une quinzaine d'années. 


Le parquet a demandé aux enquêteurs de procéder à la destruction des produits stupéfiants et de la carabine. Puis de placer sous scellés le fusil à pompe pour analyses. 

A l'issue de sa garde à vue, le mis en cause a été déféré au parquet puis présenté au juge des libertés et de la détention provisoire dans l'attente de sa comparution immédiate cet après-midi. 

 
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