Une ligne Hyperloop pour relier Paris et Toulouse en passant par Limoges. C’est l’ambition de Transpod. L’entreprise canadienne a obtenu l’accord de principe de l’Etat pour tester ses capsules circulant à vide d’air à plus de 1 000 km/h à Droux (Haute-Vienne).
Le représentant du projet Hyperloop a reçu, vendredi 9 novembre, l’aval de la préfecture pour lancer les travaux de la piste d’essai de 3 kilomètres à Droux, dans le nord de la Haute-Vienne. Un bâtiment de 1 000 mètres carrés devrait aussi voir le jour.
Quelques éléments commencent à se préciser comme l’échéance et les différentes liaisons. Le but est de relier Paris et Toulouse en passant par Orléans et Limoges. La capitale limousine pourrait se retrouver à près de 30 minutes de la capitale. Cette volonté est projetée à 2030. D’autres itinéraires ont déjà été évoqués comme une liaison Toulouse-Montpellier. Transpod a même évoqué des possibilités de lignes secondaires comme Limoges-Brive.
On peut très bien imaginer une ligne Limoges-Brive ou Limoges Angoulême circulant à moindre vitesse mais alimentant en continu la ligne principale, a avancé Sébastien Gendron, PDG de Transpod, au Populaire du Centre.
Des fonds d'investissement étrangers
Une réunion se tiendra en janvier et pourrait permettre de mieux connaître les investisseurs derrière le projet. « Il faut lancer des études de faisabilité économique dès à présent pour avoir une ligne en 2030, indique Sébastien Gendron. Nous avons approché des fonds d’investissements du Moyen-Orient, du Canada et nordiques. »Les travaux devraient débuter au printemps. Ceux qui croient dans le projet veulent accélérer la démarche. Et fédérer. C’est le cas de Vincent Léonie, vice-président de Limoges Métropole. Le président de l’association Hyperloop Limoges réitère son soutien à Sébastien Gendron et Transpod et invite les collectivités à les suivre dans le mouvement.