"Se mettre au travail et retrouver une envie et une vision" : Vincent Jolivet devrait être élu président de l'Université de Limoges

Le directeur de l'IAE de Limoges a largement remporté les élections au conseil d'administration de l'université de Limoges, organisées de mardi à jeudi 21 novembre. La liste de Vincent Jolivet a recueilli plus de deux tiers des voix des deux collèges enseignants et obtenu 12 des 16 sièges possibles. Il devrait donc être élu président de l'université le 6 janvier prochain.

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À 51 ans, Vincent Jolivet s'apprête à troquer la direction de l'IAE de Limoges (Institut d'administration des entreprises) qu'il occupe depuis 9 ans, pour la présidence de l'université de Limoges.

Ce spécialiste en informatique, détenteur d'un doctorat obtenu à Limoges, également enseignant-chercheur au laboratoire XLIM, et responsable du master Management des entreprises de santé, connaît tous les arcanes du monde universitaire limougeaud avec ses 18.000 étudiants, 850 enseignants et 350 formations diplômantes.

Vincent Jolivet très largement en tête

Dans les deux collèges enseignants, où la participation a dépassé 75% des inscrits, ses listes ont rassemblé un peu plus des deux tiers des suffrages exprimés, deux fois plus que celles de son adversaire, le vice-président sortant Stéphane Valette (les résultats complets), qui avait exprimé son désaccord et fait scission avec la présidente sortante Isabelle Klock-Fontanille.

Vincent Jolivet a donc déjà obtenu 12 des 16 sièges possibles pour représenter les professeurs.

Stéphane Valette n'est pas élu

Stéphane Valette, qui a fait le choix de figurer en dernière position sur sa liste, n'est pas élu au CA et il ne présentera pas sa candidature à la présidence (les statuts de l'université permettent d'être candidat à la présidence sans être élu au CA) :"j'ai fait le choix du renouvellement après trois mandats passés dans les différents conseils de l'université en me plaçant en dernier sur ma liste. J'aurais été candidat à la présidence si j'avais remporté le scrutin, mais comme les votants ont exprimé clairement leur choix, je ne siégerai plus au CA et Vincent Jolivet devrait être élu. C'est difficile d'analyser les raisons de ce vote, mais ma liste a peut-être souffert d'un mandat compliqué".

Dans le collège des personnels administratifs et techniques (BIATSS), deux listes se sont partagé les 6 sièges à égalité, l'une apolitique, l'autre soutenue par le syndicat UNSA-Education.

Faible participation chez les étudiants

Dans le collège étudiant, la liste Réseau proche de l'UNEF a largement remporté le scrutin avec plus de 58,2 % des voix et elle obtient 3 des 6 sièges, les trois autres se partageant entre trois listes (Union étudiante, UNI et Univers).

Mais chez les étudiants, le scrutin a très peu mobilisé avec seulement 13,6 % de participation parmi les 17250 étudiants inscrits.

Encore 8 membres à désigner au conseil d'administration

Le conseil d'administration de l'université est donc composé de 26 membres déjà élus, auxquels vont s'ajouter quatre personnalités nommées pour représenter les villes de Limoges et Brive, le Conseil régional et le CNRS, et quatre autres personnalités élues le 17 décembre prochain, dont deux représentants des entreprises locales, un chef d'établissement du secondaire, et une organisation syndicale.

Sur les 36 membres du CA, Vincent Jolivet devra donc obtenir au moins 19 voix le 6 janvier prochain pour être élu président, ce qui semble être une formalité, car il devrait être le seul candidat et comme il le reconnaît lui-même : "il est très rare d'aller contre le vote du collège des enseignants".

En attendant, il a commencé à rencontrer les autres élus pour discuter de leur position.

Un "diagnostic partagé" de l'offre de formation

Pour Vincent Jolivet, la priorité aujourd'hui est "d'établir un diagnostic partagé de l'offre de formation, de mettre en place des outils de pilotage avec des indicateurs d'attractivité pour les étudiants, mais aussi d'évaluer l'insertion professionnelle des diplômés. Depuis plus de quinze ans, l'offre de formation n'a jamais diminué, alors que l'enseignement supérieur est de plus en plus contraint au plan financier, et qu'il est essentiel de préserver notre filière recherche".

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