La guerre a un impact direct sur les 21 étudiants ukrainiens qui suivent un cursus à l'université de Limoges. Une vingtaine d'élèves russes y sont également recensés.
Illia est étudiant à Limoges. Depuis l'invasion de l'Ukraine, ses parents ne peuvent plus lui assurer les mêmes ressources.
"Mon père, avant, a travaillé en Europe. Quand la guerre a commencé il est rentré en Ukraine, il n'y a personne qui peut me soutenir."
Ilia a des nouvelles de son père. Il est actuellement dans la défense territoriale à Kharkiv, ville dont il est originaire. Le jeune étudiant parvient encore à échanger avec lui, la situation peut basculer à tout instant.
"Je sais qu'il est dans un endroit plus ou moins sécurisé. Il n'y a pas vraiment de bataille directe, que des avions... Oui, je m'inquiète, bien sûr", témoigne Illia.
L'université de Limoges compte 21 étudiants ukrainiens et à peu près autant de ressortissants russes.
Pour faire face à leurs difficultés, le Crous leur donne accès à des repas à un euro ainsi qu'à une aide financière.
"L'aide peut être débloquée en urgence donc à l'instant T pratiquement. On a des commissions toutes les semaines, les virements sont faits dans les 24h sur les comptes bancaires si besoin. C'est très réactif au niveau des dispositifs", explique Sandra Lazeiras, responsable du service social du Crous de Limoges.
"Nous n'oublions pas non plus les étudiants russes que j'ai reçu en webinaire ce matin. Eux aussi ont besoin d'être accompagnés, nous ne les oublions pas", ajoute Isabelle Flock-Fontanille, présidente de l'université de Limoges.
Le service de santé universitaire et le Crous rappellent également la possibilité pour ces étudiants d'accéder à un suivi psychologique.