Alors que le championnat vient tout juste de débuter, et que le Limoges CSP s’apprête à retrouver Beaublanc et son public, faisons un point sur sa santé financière, après de vives inquiétudes au début 2021.

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Depuis le changement de direction, en 2019, les questions ont été nombreuses quant à la santé financière du club.

Questions renforcées par les deux saisons écoulées, marquées par la Covid, l’absence de public et des droits télé devenus faméliques.

Lorsque le dernier confinement d’octobre 2020 est venu perturber le précédent exercice, la Ligue avait poussé pour le maintien du Championnat, notamment parce que son gendarme financier, la DNCCGCP (Direction de Conseil et de Contrôle de Gestion des Clubs Professionnels), estimait que les clubs perdaient plus d’argent sans jouer qu’en jouant.

Toutefois, dans un rapport de mi-parcours, l’organe de régulation avait pointé la situation de cinq clubs d’Élite, sans les nommer, les présumant en grand danger de survie à la fin de la saison.
On avait craint que le CSP en fasse partie, des chiffres circulaient, non confirmés… On parlait d’un déficit dépassant le million d’euros !

Le début d’été n’avait rien arrangé, avec le limogeage de Mehdy Mary et la séparation d’avec Marcus Ginyard, opérations forcement coûteuses pour Limoges…

Mais récemment, Yves Martinez et Pierre Fargeaud, respectivement président et directeur général du Limoges CSP, sont venus donner des nouvelles plus rassurantes.
Oui, le club connaît bien un déficit, mais « seulement » de 166 000€.
Selon les dirigeants, le soutien des partenaires, des « gestes » des abonnés et plus encore, les aides de l’État durant la période de pandémie ont permis de sauver le club du naufrage.

Annoncée depuis longtemps, la recapitalisation du club par ses actionnaires, Céline Forte et sa famille, à hauteur de 500 000€, n’a pas encore eu lieu. Il fallait d’abord clôturer les comptes. Mais, selon les dirigeants, ce devrait être fait d’ici à la fin de l’année 2021, permettant alors au CSP d’avoir, sinon un trésor de guerre, du moins un peu de visibilité et quelques réserves lui assurant plus d’ambition.

Autre point positif, concernant les partenaires, le club assure que leur nombre et leurs apports se sont maintenus.
Il y a bien l’éternel serpent de mer de Legrand, et de son éventuelle implication, « fantasme » ravivé lors de la nomination d’Yves Martinez, ancien de la maison.
Il n’y a toujours rien, mais les dirigeants n’auraient pas abandonné la piste. À suivre, comme toujours pourrait-on dire.

Par contre, le CSP a connu, lors de sa dernière campagne d’abonnements, une baisse inédite de près de 20% ! Covid, pass sanitaire, absence de Coupe d’Europe, changement de mode de « consommation », les raisons sont sans doute nombreuses. Le club doit y travailler.

Malgré tout, son budget prévisionnel a donc passé les fourches caudines de la DNCCGCP.

Fini le temps où Limoges écrasait le championnat de sa richesse, le club est désormais le 7ème budget de l’Elite, avec 6 243 000€ annoncés (contre une 5ème place, et 6 267 000€ l’an dernier).
Un budget pourtant très légèrement en dessous du budget moyen, de l’ordre de 6 300 000. Mais ce chiffre est « faussé » par les budgets de l’ASVEL et de Monaco, dépassant tous deux les 14 000 000€ !

Idem au niveau de la masse salariale, qui, pour mémoire, est encadrée comme depuis deux saisons à Limoges.
Bien qu’en légère augmentation, 1 820 000€ cette année contre 1 791 000 € l’an dernier, Limoges chute de la 5ème à la 8ème place du championnat.

Là encore, même leaders, avec cette fois Monaco en tête et de très loin : la masse salariale monégasque dépassant les 6 000 000€ !
La masse salariale moyenne (également « faussée » par les « deux gros ») s’élève elle à 2 000 000€.

Bref, le CSP ne voit plus « la vie en rose » mais semble être sur des bases relativement solides.
Reste qu’une fin de saison sans play-offs, et une future sans Coupe d’Europe viendraient singulièrement compliquer la vie du club.

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