Une semaine avant le premier tour des élections législatives, les cartes vont-elles être rebattues en Limousin ? C’est la question posée dans notre émission Dimanche en Politique aux chefs de file des principaux partis en lice en Haute-Vienne, Creuse et Corrèze.
Ils sont trente à avoir déposé leur candidature pour devenir députés en Limousin pour ces élections législatives anticipées, dont le premier tour se déroule le 30 juin 2024.
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Quels rapports de force entre les différentes formations politiques en Haute-Vienne, en Creuse et en Corrèze ? Quelles alliances et sur quels principes ? Comment imprimer un message dans cette campagne éclair ? Les cartes vont-elles être rebattues ?
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Pour en débattre, Annaïck Demars reçoit des représentants des principaux partis en lice en Limousin :
- Romain Couty, membre de LFI, porte-parole du Nouveau Front populaire ;
- Roland Mérigoux, président de Renaissance en Haute-Vienne ;
- Florent Bénétreau, porte-parole pour le Rassemblement national en Haute-Vienne ;
- Guillaume Guérin, chef de file LR en Haute-Vienne et président de Limoges Métropole.
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Au sommaire de ces débats : les positionnements politiques de chacun, mais aussi les programmes économiques et la question du pouvoir d'achat.
Mise à jour du 25/06/24
Au cours de cette émission, Guillaume Guérin a interpellé le porte-parole de LFI notamment sur le programme économique du Nouveau Front Populaire. Suite à la diffusion, la secretaire fédérale du PS 87 Gülsen Yildirim a souhaité réagir : "Outre que les téléspectateurs auraient aimé entendre M. Guérin détailler ses propres positions, celles de « l’extrême centre » dont il se fait le chantre désormais, ils auraient aimé également ne pas entendre des contre-vérités et des propos désobligeants sur le candidat socialiste sur la deuxième circonscription dont il a fait sa bête noire", ajoutant que contrairement à ce que prétend le président de Limoges Métropole qu'elle appelle à "un peu de sérieux"," la mise en place d’un barème de 14 tranches de l’impôt sur le revenu n’entraînera pas d’augmentation de l’imposition des classes populaires et moyennes mais au contraire a pour ambition de le rendre plus progressif. Le tableau cité ne figure en aucune manière dans le document du programme".