"Les besoins des pompiers ont évolué par rapport aux années 70" : les coulisses du chantier d'une nouvelle caserne

La caserne des pompiers Martial Mitout, à Limoges, se refait une beauté. Le chantier de réhabilitation a commencé il y a dix-huit mois. L'investissement représente huit millions d'euros pour le département. Visite de chantier.

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Une restructuration totale s'imposait. Depuis janvier 2023, les travaux battent leur plein au Centre de Secours Principal Martial Mitout. C'est un espace de vie, d'administration et d'ateliers pour les pompiers. Le grand lifting s'opère partout et notamment au niveau des remises de véhicules. 

"Notre trajet du sapeur-pompier pour atteindre le véhicule, il est ici et là, décrit Emmanuel Dutheillet de Lamothe, architecte, en désignant un couloir bétonné où de grandes ouvertures ont été réalisées. C'était entièrement muré, donc, on a découpé le béton, on a mis des fers."

Sur près de 3 000 m², les locaux vétustes ont été retirés au profit d'espaces repensés pour les pompiers.

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La caserne des pompiers Martial Mitout, à Limoges, se refait une beauté. Le chantier de réhabilitation a débuté depuis 18 mois. L'investissement représente 8 millions d'euros pour le département. Une visite de chantier a été organisée, le 5 juin, dans l'après-midi. (Intervenants : Emmanuel Dutheillet de Lamothe, architecte, le commandant Julien Lavoute chef du CSP Martial Mitout, Pierre Allard, président du conseil d'administration du SDIS 87) ©Martial Codet-Boisse, Mathilde Baralle, France Télévisions

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Des locaux adaptés à des nouveaux besoins

"On travaille en équipe de 24h. Nos hommes passent 24h ici. Il y a donc des temps hors intervention et les locaux seront beaucoup plus agréables. L'ergonomie des locaux opérationnels sera plus en adéquation avec nos besoins actuels", explique le commandant Julien Lavoute, chef du CSP Martial Mitout. Les besoins des pompiers ont évolué par rapport aux années 70, lorsque le bâtiment fut construit.

On a aussi besoin de locaux de vie pour nos sapeurs-pompiers.

Pierre Allard

Président du conseil d'administration du SDIS 87

"Aujourd'hui, on est capable de désinfecter un véhicule de secours et d'assistance, aux blessés ou aux victimes. On est capable de le désinfecter sur place, ici. On ne le faisait pas forcément de la même manière, il y a quarante ans ou cinquante ans. Donc, ça nécessite des locaux. On a aussi besoin de locaux de vie pour nos sapeurs-pompiers", rappelle Pierre Allard, président du conseil d'administration des sapeurs-pompiers de la Haute-Vienne.

C'est donc un chantier délicat à mener. Près de cent sapeurs-pompiers travaillent toujours sur place. Le nouveau centre de secours devrait être livré en mars 2025. La tour de séchage des tuyaux restera en place, mais la fameuse soucoupe, bien connue des Limougeauds, disparaîtra.

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