Les élus du parti de Marine Le Pen ont publié une tribune polémique dans le journal municipal de la ville de Limoges daté du mois de janvier 2017. Selon l'avocat spécialiste du droit de la presse Christophe Bigot, la responsabilité de la mairie est aussi engagée.
La Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme dénonce une tribune des élus frontistes de Limoges dans le journal municipal, « Vivre à Limoges ».
"Invités"
Les élus du groupe « Limoges Bleu Marine » parlent d’une agression verbale qui aurait eu lieu au CHU de Limoges contre le personnel soignant. L’auteur est décrit comme « un de nos nouveaux habitants, invités par nos gouvernants, logés, nourris, blanchis, aidés, soignés, le tout gratuitement, avec en prime un peu d’argent de poche »
Plainte
Le procureur de la République de Limoges confirme le dépôt de cette plainte pour incitation à la haine raciale.
De son côté, Vincent Gérard, représentant du Front National à Limoges, reconnaît avoir écrit le texte, mais sans volonté de choquer :
« J’ai été le premier surpris quand j’ai appris qu’il y avait une plainte. (…) Je ne pensais pas du tout être hors clous »
Quelles suites possibles ?
Pour aller plus loin, nous avons rencontré à Paris Christophe Bigot, avocat spécialiste du droit de la presse.
La plainte peut-elle aboutir ?
La mairie de Limoges pourrait-elle être inquiétée ?