Vidéo sur les réseaux sociaux ou chasseurs de tête : à Limoges des salons de coiffure emploient les gros moyens car ils peinent à recruter. 80 apprentis sont pourtant formés chaque année en Haute-Vienne.
Dans ce salon de coiffure, situé dans un centre commercial en zone nord de Limoges, la patronne cherche à recruter une personne depuis quelques mois. Elle a donc eu l’idée de tourner une petite vidéo avec ses salariées et de la publier sur les réseaux sociaux.
Si le métier est exigeant, le salaire reste bas et il semble difficile de trouver des candidats motivés, peut être gênés par les horaires :
On est aux 35 heures mais les amplitudes horaires sont larges et on finit à 19h30. Virginie Laloi, Responsable de salon de coiffure
Le phénomène est général dans un métier en tension. Dans un autre salon indépendant du centre-ville de Limoges, le patron cherche deux coiffeurs depuis un an. Il a fini par payer un cabinet de chasseurs de tête pour dénicher l'oiseau rare. Il pointe du doigt une mauvaise évolution du monde du travail :
Les gens veulent désormais plus d'avantages que d'inconvénients. J'ai des candidats qui n'ont même pas la politesse de s'excuser quand ils ne viennent pas. Pierre Daudet, Coiffeur Indépendant.
Savoir-être et savoir-faire sont enseignés dans les centres de formation où les jeunes apprentis et adultes en reconversion reçoivent une formation de plus en plus adaptés aux réalités du métier. Sur Limoges, le CFA du Moulin Rabaud forme une quarantaine de coiffeurs par an, autant que le secteur privé.