A Limoges, nombreux sont les commerces du centre ville à rechercher des vendeurs ou vendeuses. Quelle que soit la durée du contrat, le recrutement est difficile, faute de candidats.
Dans le centre ville de Limoges, les affichettes fleurissent sur les vitrines des magasins. Dans les rues du Consulat et du Clocher, deux des axes piétonniers, un commerce sur cinq cherche un vendeur ou une vendeuse, ou parfois un(e) responsable de boutique.
Où sont les candidats ?
Une nouvelle qui a de quoi réjouir, signe que les affaires reprennent, sauf que les commerces rencontrent de grosses difficultés pour trouver des salariés.
La responsable d'une boutique de thé a même été étonnée. Trois semaines pour dénicher la perle rare, faute de candidats, à sa grande surprise : "On avait imaginé avoir beaucoup de candidatures parce que notre boutique est attractive, et finalement, on n'en a pas eu tant que ça", reconnaît la commerçante.
Manque d'attractivité
Comment expliquer ce manque d'intérêt pour la vente ? Par des contrats à temps partiel, pas toujours attractifs, d'autres sur des périodes courtes, comme les fêtes de Noël.
Terminer tard le soir ou travailler le samedi peut également être un frein, "les contraintes de la vente sont peut-être moins acceptées par la nouvelle génération", indique Maud Fleury, la dirigeante de Temporis Limoges, une agence d'intérim.