Le rapport de la Ligue Nationale de Basket, sur les budgets et les masses salariales prévisionnels de la saison 2022-2023 a été communiqué ce 28 septembre. Le Limoges CSP, avec 6,52 millions d’euros, possède le 5ème budget de l’Élite.
C’est un document attendu chaque année au mois de septembre, par les passionnés sportifs et/ou économique de la balle orange : le rapport de la Ligue Nationale de Basket, portant sur les budgets et les masses salariales prévisionnels de la saison à venir, ainsi que ceux, actualisés, de la précédente.
Premières lignes que consultent les aficionados de Beaublanc : celles du Limoges CSP, bien sûr !
Pour cette saison, le club limougeaud possède le 5ème budget de l’Élite (7ème l’an dernier), en progression de 4%, passé de 6 243 000€ à 6 520 000€ cette année.
Concernant la masse salariale, elle est pratiquement stable à Limoges (malgré une équipe renouvelée à 90%), en diminution de 1%, passant de 1 820 000€ (8ème) l’an dernier à 1 795 000€ (9ème) cette saison. Une masse salariale qui représente donc 28% du budget prévisionnel (contre 34% en moyenne dans l’Élite).
Les budgets de l'Élite
En 2022-2023, le budget moyen d’un club de la Betclic© Élite s’établit à 6 818 000€, en progression de 8% par rapport à la saison précédente (6 311 000€).
Cela dit, la Ligue le « tempère » avec une valeur médiane, estimée à 5 766 000€ (+12% de progression).
Une « pondération » rendue nécessaire par les budgets de deux clubs, Monaco et l’ASVEL, singulièrement supérieurs à ceux des seize autres clubs.
Monaco explose les records avec un budget de 20 724 000€ (+47% !), l’ASVEL se « limitant » à 15 762 000€ (+5%).
À l’opposé, c’est, comme l’an dernier, le club de Fos Provence Basket qui possède le plus petit budget de l’Élite avec 3 310 000€ - les deux clubs promus, Nancy et Blois en possédant un plus important.
Il n’y a donc plus un seul club d’Élite à ne pas avoir un budget inférieur à trois millions.
Enfin, le club ayant subi la plus « grosse » diminution, avec un -32%, n’est autre, sans surprise, que l’Élan Béarnais : les Palois passent de 7 854 000€ à 5 378 000€, suite aux difficultés que l’on connait.
Les masses salariales de l'Élite
Concernant les masses salariales, elles sont en moyenne de 2 361 000€ (+12%), « pondérées » en valeur médiane (pour les mêmes raisons qu’évoquées sur les budgets) à 1 780 000€ (en diminution là de 2%).
C’est encore une fois Monaco qui écrase tout, avec une masse salariale en progression de 60%, évaluée à 10 809 000€ !
Même l’ASVEL ne suit plus que de loin, avec « seulement » 4 245 000€ de masse salariale.
La plus petite masse salariale d’Élite est celle du promu Blois, avec 1 106 000€.
Et comme pour les budgets, la plus grosse baisse concerne Pau : 1 291 000€, -29%.