Après ses lourdes défaites en déplacement à Strasbourg et à Gravelines, et le report du Clasico contre Pau, le Limoges CSP retrouve Beaublanc et le Championnat ce samedi 5 février, pour affronter Nanterre. Si une victoire ferait du bien aux Limougeauds, et au moral, et au classement, leur entraineur, Massimo Cancellieri, veut avant tout que ses hommes se mettent en mode combat, pour cette deuxième partie de saison !
31 points dans la musette en Alsace, 19 dans le Nord…
Au-delà des défaites, ce sont deux véritables « roustes » que le CSP a subi lors de ses deux derniers déplacements, comme jamais cette saison !
Et c’est peu dire qu’elles n’avaient pas été prisées par Massimo Cancellieri, l’entraineur transalpin de Limoges.
Au soir de la déroute à Gravelines, dans une rare colère (enfin si l’on peut dire), il avait d’ailleurs promis une semaine d’entrainements « churchilliens » à ses hommes, faits de « sang, de sueur et de larmes ».
Et bien qu’il ait fallu intégrer le nouveau meneur letton, Ingus Jacovics, les Limougeauds n’y ont, semble-t-il, pas échappé !
Cela dit, cette exigence italienne ne choquera jamais Beaublanc, qui a tant aimé par le passé les férules d’Europe centrale, et notamment d’ex-Yougoslavie…
Et au moment de rencontrer les journalistes en ce 4 février, lors du traditionnel point-presse d’avant match, Massimo Cancellieri est venu un peu plus enfoncer le clou, insistant sur ce qu’il attendait de ses hommes alors que Limoges a tout juste débuté la seconde partie du Championnat (ce qui n’est pas encore vrai pour tous les clubs, la Covid étant passée par là !).
« On doit à chaque fois rivaliser, combattre, durant les 40 minutes [NDLR : que dure une rencontre].
Comme on avait d’ailleurs fait à Nanterre au match-aller.
D’accord, ils avaient marqué sur un lay-up et nous, on avait raté le dernier shoot et perdu le match [d’un point, 88-87].
Mais pour moi, c’était OK, parce qu’on s’était battu !
Si l’on ne se bat pas, c’est non, quelques soient les excuses, et il peut y en avoir.
Mais l’engagement, la combativité, ça doit venir du cœur ! ».
Bien sûr ni Massimo Cancellieri, ni ses dirigeants, ni même Beaublanc, ne supporteraient une longue série de « belles défaites ».
Mais donc, plus encore que des victoires, c’est de l’engagement, de la combativité, de la hargne et surtout, de la constance, tout cela à chaque fois durant quarante minutes, qui sont attendus des Limougeauds, quand leurs « trous d’air » (ou ceux de leurs prédécesseurs durant de longues années) sont souvent devenus légendaires.
Cependant, même sans manière, une victoire ferait un bien fou au CSP, face à Nanterre, d’autant plus que là, le point-average semble possible à reprendre à un concurrent direct.
En effet, le CSP est aujourd’hui 8ème du Championnat, en position de dernier qualifié pour les play-offs, quand Nanterre est juste devant au classement, mais avec un match de moins que les Limougeauds, ce qui est également le cas de Strasbourg, 6ème.
Derrière, Dijon et Gravelines sont au même niveau que Limoges, et plus bas, toutes les équipes ont un match de plus, sauf le Portel, la lanterne rouge.
C’est dire que la marge du CSP n’est pas grande, mais que l’occasion est belle de se donner un (petit) souffle, tout en renouant avec la victoire et la confiance.
Cela, avant une double confrontation à Bourg-en-Bresse (d’abord en championnat puis en Coupe de France), et la réception de Pau, en match en retard, puis celle de Strasbourg, qui viendra clore un copieux mois de matchs…
Et où on saura alors si Limoges pourra continuer à rêver d’un beau printemps, ou si le CSP se dirigera vers une morne fin de Championnat.