Une première en nouvelle Aquitaine un dépistage ciblé était organisé ce mercredi 10 février 2021 dans le quartier du Val-de-l'Aurence à Limoges. L'analyse des eaux usées a mis en évidence une forte circulation du virus dans ce secteur. Problème : un manque de communication autour de l'opération.
C'est à la mi-janvier que les prélèvements ont montrés une présence particulièrement élevée du virus dans les eaux usées du secteur du Val-de-l'Aurence à Limoges.
Après confirmation avec d'autres prélèvement et analyses, il a été décidé, la semaine dernière, d'organiser cette opération de dépistage, gratuit, comme tous les dépisatges, auprès de la population du quartier.
"On sait qu'il y a des variants, anglais notamment, qui circulent, et donc ce sera très interessant de comparer par séquençage les virus que l'in va trouver dans la population avec les virus que l'on va trouver dans les eaux usées." Explique le professeur Sophie Alain, virologue au CHU de Limoges.
Si elle s'avère efficace, cette méthode pourrait être développée pour améliorer la détection et la lutte contre la Covid et ses variants.
Mais encore faut-il que les populations soit bien informées. Or ici il y a eu très peu de communication. Quelques affiches dans le quartier ont été apposées à la hâte ce matin, et les deux lieux aménagés pour l'occasion, le gymnase le Jean-le-Bail et l'école Aiguerperse, était bien vides à la mi-journée.
"Il y a eu une petite dizaine de personnes depuis ce matin 8 heures. Popur un dépistage de masse c'est un peu dommage effectivement." Confie Marguerite Bruno, l'une des infirmières sur place.
Et la raison est simple : les habitants du quartier étaient rares à être au courant de l'opération. Au total, seulement 85 personnes ont été testées aujourd'hui.
Dommage donc que les diffrents partenaires, Limoges et sa métropole, la préfecture, le CHU et l'Agence Régionale de Santé, n'aient pas réussi à mettre au point une stratégie de communication éfficace.