Mardi 4 février avait lieu le dernier conseil municipal à Limoges avant les prochaines élections. La majorité de droite est bien en place et la gauche apparaît éclatée. Deux de ses figures étaient absentes.
Une page se tourne pour l’opposition de gauche qui s’est affrontée jusqu’au bout avec la majorité LR. Mardi soir, deux figures historiques étaient absentes, deux leaders socialistes : Philippe Reilhac et surtout Alain Rodet, l’ancien maire de Limoges durant 24 ans.
La vieille garde du PS se met en retrait, définitif ou peut être provisoire à l’instar de l’ancienne députée, Catherine Beaubatie qui s’est fendue, en fin de séance, d’un discours d’adieu, émouvant et républicain, salué par Emile-Roger Lombertie, maire sortant.
Le grand stade
Le premier débat, comme prévu, a porté sur le Grand Stade de Beaublanc, objet de tant d’affrontements entre la majorité et la gauche socialiste qui avait lancé ce projet dont la réalisation s’est avérée chaotique sur le plan technique et hasardeuse sur le plan financier. Des délibérations ont été votées pour prendre acte d’accords ou de désaccords entre la Ville et des entreprises liées à ce chantier.
C’est une nouvelle étape dans ce dossier qui agite, toujours autant, les élus limougeauds.
L’eau
Cette compétence est transférée à la Communauté Urbaine mais la loi ne dit pas le montant des tarifs. L’opposition du Front de Gauche a joué sa carte. Danielle Soury, tête de liste de la France Insoumise pour les élections municipales, a posé une question embarrassante : comment va se faire l’harmonisation des tarifs ? Car, le prix de l’eau à Limoges est beaucoup plus bas que celui de Panazol, par exemple. La question est d’autant plus embarrassante qu’elle s’adresse au 1er adjoint, Guillaume Guérin, Premier vice-président de la Communauté Urbaine, pressenti pour en devenir le patron. Pas de réponse de sa part. Et pas de relance de ses adversaires qui se réservent pour la suite.
La campagne électorale peut vraiment commencer.