Une femme de 46 ans louait régulièrement un pavillon à Limoges à des prostituées sud-américaines.
Elle comparaitra prochainement devant la justice.
On appelle cela le proxénétisme "hôtelier". Le fait de louer ou tenir à disposition des locaux pour des personnes en sachant qu'elles s'y livreront à la prostitution.
C'est en enquêtant sur une affaire de harcèlement téléphonique impliquant une prostituée que les enquêteurs ont été mis sur la piste.
Leurs investigations les ont amené à découvrir qu'une cinquantaine de prostituées sud américaines (brésiliennes, colombiennes, paraguayennes) exerçaient régulièrement dans un studio situé au rez de chaussée d'une habitation.
La mise en relation avec les clients via un site internet
Au cours de l'enquête les policiers ont pu relever les nombreuses allées-et-venue de clients dont certaines en présence de la propriétaire des lieux.
Cette femme de 46 ans a été interpellée et placée en garde à vue le 5 octobre.
Lors d'une perquisition à son domicile les enquêteurs ont découvert importante somme d’argent. Par ailleurs l'audition de plusieurs prostituées a permis d'établir que cette propriétaire n'ignorait rien de l'activité des femmes qui louaient son studio.
La propriétaire comparaîtra prochainement devant le tribunal correctionnel de Limoges.
Les sanctions encourues pour proxénétisme "hôtelier" peuvent aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et 750 000 euros d'amende.