Le collectif Chabatz d’entrar pensait avoir un trouvé un nouveau lieu pour abriter une centaine de migrants. Mais ce samedi 4 décembre, l’ancien entrepôt a été sécurisé avec l’aide de la police.
Depuis l’évacuation du squat de la rue de la Révolution à Limoges, une centaine de personnes dont 54 mineurs seraient à la rue selon le collectif Haut-Viennois Chabatz d’entrar.
C’est pourquoi les membres de cette association de soutien aux migrants et réfugiés ont investi un entrepôt désaffecté depuis 2014 dans le sud de l'agglomération. 5 à 6 personnes résidaient déjà là-bas. D’autres devaient arriver à partir de lundi.
Ce samedi 4 décembre, une agence privée de sécurité s’est présentée avec un soudeur et un policier en civil. Ils ont soudé toutes les portes et posé des chaînes.
L’une des représentantes de Chabatz d’entrar a été alertée. A son arrivée, elle a pu constater la présence de policiers qui surveillaient les opérations. La militante a été embarquée au commissariat pour un contrôle d'identité.
Légalité ?
Le collectif Chabatz d’entrar doute de la légalité de l’opération qui s’est déroulée ce samedi. De son côté, la préfecture nous indique avoir fait appliquer une décision du tribunal judiciaire de Limoges.