Durant la fraîche dernière semaine de septembre, les températures seraient descendues en-dessous des 15 degrés dans certaines des classes d’écoles de la ville. Les syndicats dénoncent, les parents sont partagés. La mairie assure faire ce qu’elle peut.
Quinze degrés, voire à peine dix degrés… C’est sûr, ce n’est pas bien chaud pour une température de salle de classe !
Et c’est pourtant ce qui aurait été relevé dans certaines des soixante-deux écoles de la ville de Limoges, cette dernière semaine de septembre, il est vrai elle-même "frisquette".
Et si le Conseil Municipal a retenu pour cette hiver la température "souhaitée" de 18 degrés, pas question d’allumer le chauffage avant la date prévue, le 15 octobre prochain.
Des syndicats d’enseignants et certains élus dénoncent la situation, les parents d’élèves eux sont partagés, entre ceux qui trouvent que l’on pourrait faire du cas par cas, et ceux qui comprennent la décision.
Dans l’urgence, la municipalité a distribué des chauffages d’appoint dans cinq écoles, là où la situation était la plus critique.
Mais reste ferme sur le principe du 15 octobre, estimant qu’en outre, les variations de températures d’une part, et la "lourdeur" des installations de chauffage d’autre part (moins souples que celles d’un appartement) ne permettent pas d’allumer ou d’éteindre au moindre souhait.
La situation est d’autant plus aggrave par le mauvais état de certaines écoles, et leur absence de mise aux normes énergétiques, ce que dénoncent également les syndicats d’enseignants.
Mais la mairie, qui elle pointe trente ans d’inactivité en la matière, avance le chiffre d’un milliard d’euros nécessaires pour rénover ses soixante-deux écoles, soit justement trente ans du budget d’investissement annuel global de la ville.
Les petites têtes blondes pourraient donc bien avoir les joues et le nez rouge cet hiver…