Vous êtes nombreux à vous poser la question depuis ce matin: à cinq ou six reprises les sirènes de la ville ont retenti alors que ce n'est pas le jour habituel ( les sirènes sont testées habituellement le premier mercredi du mois). Voici les explications apportées par la protection civile
Les services de la préfecture travaillent actuellement à la mutation du réseau national d'alerte (RNA) qui se déclenche en préfecture uniquement vers un système d'alerte et d'information des populations ( SAIP). Le RNA était utilisé depuis l'après guerre dans le cadre de la défense passive. A partir de 2015, le nouveau système sera mis en place. Les sirènes seront déclenchées de manière beaucoup plus sélective qu'aujourd'hui à destinations des populations soumises à un risque majeur.
Le cas particulier de la Haute-Vienne
Selon François Marsaello, chef du service protection civile à la préfecture de Limoges, les risques majeurs pour la Haute-Vienne sont principalement situées le long de la Vienne ( risques d'inondations liés notamment à des ruptures de barrages). C'est pourquoi des essais technique ont été faits ce jeudi à Limoges mais aussi sur la commune d'Isle. Il y a quelques semaines, d'autres essais avaient été effectués à Bosmie l'Aiguille.