Qui peut accueillir Réno ? Ce sanglier élevé au biberon qui est aujourd'hui devenu un gros animal domestique, dont plus personne ne veut. Incapable de survivre dans la nature, il faut pour lui trouver une solution en urgence.
Etant petit, "Réno vadrouillait dans la maison puis il passait par la chatière", raconte Josiane Poulain. Sept ans plus tard, Réno ne passe plus du tout par la chatière... Le sanglier a bien grandi et pèse désormais ses 140 kilos.
Le sanglier mène une vie de pacha dans son enclos. Logé, nourri - sans doute un peu trop -, Réno a pu être élevé par le couple à titre exceptionnelle. Ils avaient obtenus l’autorisation de la préfecture de garder cet animal sauvage.
Mais toutes les histoires ont une fin. Le couple est maintenant séparé, la maison vendue… Et le nouveau propriétaire ne veut absolument pas de ce locataire décidément bien encombrant. La préfecture aurait même annoncé la couleur à Josiane Poulain : "euthanasie et équarrissage". La maman du jeune Réno "lance un appel au secours".
Un sanglier, impossible à relâcher
Pour l'instant, aucun volontaire ne s'est manifesté, pas même les parcs zoologiques. Il est également impossible de relâcher Réno dans la nature : "Tout animal sauvage qui est élevé par l’homme est condamné, qui ne pourra pas rentrer dans son milieu naturel. S’il y retourne, il n’a aucune chance de survie", rappelle Aurélie Gontier, directrice SOS Faune Sauvage.Le temps presse pour Réno… Il nécessite au plus vite de nouveaux parents aimants et surtout très à l’aise. Il a besoin d’un enclos adapté, Réno n'est pas vraiment du genre "sanglier d'appartement".