Si l’origine de la tradition du brin de muguet le 1er mai reste assez floue, il n’empêche, on en trouvait ce mercredi à chaque coin de rue, comme à Limoges. Mais c’est bien souvent en toute illégalité !
Sans même parler de l’Antiquité, la tradition du muguet en mai remonterait, en France, à la Renaissance et à Charles IX. Mais la Révolution, Félix Mayol, les grands couturiers, Christian Dior en tête, et même le régime de Vichy (!) l’aurait fait évoluer.
N’empêche, la tradition est désormais ancrée et il s’en vend, en France, autour de soixante millions de brins !
Pas négligeable quand on pense qu’une de nos équipes a vu, en ce mercredi 1er mai 2019, des prix oscillant entre un euro vingt et plus de deux euros, avec un prix moyen d’environ un euro cinquante…
Vente chez les fleuristes bien sûr, mais aussi et surtout à chaque coin de rue !
Mais c’est là que, bien souvent, la tradition bascule dans l’illégalité, dans une permissivité il est vrai bienveillante.
Selon la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) : « La vente du muguet sur la voie publique par les particuliers le 1er mai s’apparente à une tolérance admise à titre exceptionnel de la part des autorités locales conformément à une longue tradition ».
Une tolérance qui remonterait à la Révolution Française, et qui pourrait cependant être réglementée par arrêté municipal.
Les règles les plus communes de cette tolérance prévoient principalement que le muguet vendu doit être de jardin ou de forêt, sans autre fleur, sans emballage, sans être disposé sur une table, et ne doit pas l’être à moins de 100m d’un fleuriste.
Or à chaque coin de rue de Limoges aujourd’hui, ces règles effectivement loin d'être toujours respectées...