Chaque année, de plus en plus de personnes retournent au magasin pour échanger un cadeau qui ne leur plaît pas forcément.
Dans ce magasin de sacs, les 26 décembre accueille quasiment autant de clients que les jours qui précèdent Noël. Beaucoup de monde, comme Florence viennent échanger ou rendre les cadeaux. "On m'a offert un article mais je souhaitais voir les autres couleurs qui existaient sur ce modèle. Et, en l'occurrence, j'ai décidé de le changer contre un article d'un autre coloris", justifie la jeune femme.
Pour Céline, la responsable du magasin, ces clients qui reviennent sont une aubaine car les retours s'accompagnent souvent d'achats supplémentaires. "Comme nous ne faisons pas de remboursement, on essaye d'avoir un article équivalent dans le montant de l'article qu'il ramènent. On essaye donc d'avoir un petit objet en plus pour éviter de créer des avoirs. Pour 5 ou 10 euros, les clients préfèrent prendre autre chose à la place".
Cadeau en double
L'autre risque avec les cadeaux de Noël, c'est également d'en recevoir certains en double. Un des secteurs les plus touchés par ce cas de figures sont les librairies. Beaucoup de livres de la rentrée reviennent comme nous l'expliquer, Jean-Michel Gillet, le directeur de la librairie Anecdotes à Limoges. "Le prix littéraire, le Goncourt, le Renaudot... Ce sont quand même des valeurs sûres. Cette année, nous avons en plus eu de bons prix, on les a donc beaucoup mieux vendus que l'année dernière. Certains l'ont donc eu en double ou même en triple."Beaucoup de monde au rayon bande dessinée où, là aussi, quelques titres sont ramenés, car on les a en trop. Notamment, les sorties de grands titres en fin d'année "Ca va être le nouvel Astérix, le nouveau Black et Mortimer, Faut pas prendre les cons pour des gens, qui ont pas mal tourné sur la fin d'année. C'est pour ça qu'il y a des retours", explique Magalie Dessagnes, responsable au rayon BD.
Les retours de cadeaux, c'est 10% de la fréquentation à l'occasion des fêtes, une très bonne nouvelle pour les affaires...
Retrouvez notre reportage sur le sujet signé Nassuf Djailani et Pascal Coussy :