L'instruction scolaire à domicile sera, à partir de la rentrée 2021, "strictement limitée, notamment aux impératifs de santé". C'est la volonté d'Emmanuel Macron pour lutter contre les séparatismes. Mais la mesure provoque l'inquiétude de plusieurs familles limousines.
C’est l’une des mesures phares du projet de loi contre les séparatismes présenté par Emmanuel Macron le 2 octobre dernier : l’interdiction de l’instruction à domicile, sauf pour raison de santé, dès la rentrée 2021.
"Nous avons vu des dérives, nous voyons des contournements, nous avons un combat à mener", avait déclaré le chef de l’Etat, ajoutant "chaque semaine, des recteurs, des rectrices, découvrent des cas d’enfants totalement hors système. Chaque mois des préfets ferment des écoles, qui ne sont pas déclarées comme telles, illégales".
Manifestation à Limoges
Près de 200 parents et enfants se sont rassemblés ce samedi 21 novembre devant la mairie de Limoges pour défendre l'IEF, l'Instruction en famille.
Selon Priscilla Boccino, de l’association "les enfants d’abord", "il y a peu de cas de radicalisation en Instruction en famille en France. Si ce projet de loi passe tel quel, ça ne luttera pas contre la radicalisation. Nous sommes déjà extrêmement contrôlés."