La polyarthrite rhumatoïde : mieux diagnostiquée, mieux traitée

Cette maladie auto-immune, qui se traduit par une inflammation chronique des articulations, touche environ 200 000 personnes en France, surtout des femmes à partir de 40 ans. La recherche progresse énormément et les traitements proposés aujourd'hui permettent de limiter les effets de la maladie.

C'est un soulagement et un espoir pour tous les patients atteints de polyathrite rhumatoïde. Ils sont environ 500 à être suivis au CHU de Limoges.

Cette maladie, qui fonctionne beaucoup par poussées, peut être très invalidante. Elle se traduit par des rhumatismes inflammatoires, le plus souvent au niveau des extrêmités (pieds, mains, cou), mais peut aussi parfois toucher d'autres zones du corps.
Il s'agit d'une maladie auto-immune, qui s'explique à la fois par des facteurs génétiques, mais aussi biologiques, environnementaux ou psychologiques. Le tabagisme, notamment, est un facteur déclenchant.
 

Les progrès de la recherche


Comme dans beaucoup de pathologies, un diagnostic précoce permet une meilleure efficacité des traitements. Or désormais, la détection des anticorps responsables de la polyarthrite peut se faire par simple prise de sang.

Les traitements ont aussi beaucoup évolué, notamment avec l'apparition au début des années 2000 des biothérapies (traitements biologiques qui agissent directement sur des molécules).
Aujourd'hui, les traitements peuvent stopper l'évolution de la maladie, limitant ainsi l'invalidité et la destruction des articulations.
 


 
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