PORTRAIT. Guerre en Ukraine : « Jusqu’à maintenant, je n’arrive pas à y croire » Vadym, Ukrainien installé à Limoges

Vadym et son épouse Kristine vivent à Limoges depuis 8 ans. L’invasion de la Russie en Ukraine ce jeudi 24 février, ils n’arrivent toujours pas à y croire. Impuissant, c’est au téléphone qu’il apporte son soutien à ses proches.

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Depuis ces 3 derniers jours, c’est devant sa télévision qu’il suit au compte-gouttes l’actualité Ukrainienne. Sa famille, qui vit à Kiev, lui apporte des informations, dès qu’ils le peuvent sur l’avancée de l’invasion de la capitale.

Beaucoup de gens ont quitté l’Ukraine et sont partis en Pologne, ma famille est patriote, mon père et ma mère sont toujours dans leur appartement à Kiev, pendant les bombardements, ils se réfugient dans la cave.

Vadym

Ukrainien

Un patriotisme qu’il partage puisque s’il était sur place, il resterait jusqu’au bout aux côtés des forces ukrainienne. « J’ai confiance en eux, les soldats ukrainiens, ce sont des héros ». Un optimisme qui résonne comme une lueur d’espoir.

https://www.youtube.com/watch?v=8rop_NiZJQY

Un conflit qui sème la discorde

Kristine, la femme de Vadym, est d’origine arménienne, sa famille réside en Russie. Cette guerre désunit chaque état ce qui provoque l’indignation du jeune couple. "On perd des amis, tout le monde est en colère".

Même si dans leur foyer, c’est en russe qu’ils communiquent avec leur fils, la politique du Président Poutine l’indigne.

Le peuple Ukrainien défend bien son histoire, tout ce que dit Poutine, c’est absolument injustifié et contradictoire, ce n'est pas ce qu'on nous enseignait, l’Ukraine, c’est une nation, nous avons notre langue et culture même s'il est vrai qu’il y a des choses en commun avec la culture russe, mais en aucun cas cela justifie les attaques et remet en cause notre indépendance


Dans la nuit de vendredi à samedi 26 février, les combats se sont intensifiés à Kiev, près de 200 civils tués sont à déplorer.

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