Jusqu’au 12 décembre, les Algériens et binationaux sont appelés aux urnes à Limoges comme dans 10 autres villes de la circonscription électorale de Bordeaux. Une élection présidentielle tendue après la démission contrainte d'Abdelaziz Bouteflika.
Alors que la légitimité de l’élection est contestée par une grande partie du peuple algérien, des rassemblements ont eu lieu ce dimanche 8 décembre devant plusieurs consulats de France.
Selon une manifestante interrogée à Nanterre (92), "Y'en a marre de la répression en Algérie, on ne peut pas s'exprimer sans qu'on nous réprime, sans que l'on mette nos enfants en prison. Je suis contre cette élection".
"Gérer la situation"
À Limoges, où l'on compte environ 2900 inscrits, c'est une autre ambiance : nous avons suivi une famille venue voter avec les enfants.
Pour Saïd Bakdache, dont la famille vit en France depuis quinze ans, ce vote est une nécessité : "Je suis convaincu qu'on n'a pas le choix : il faut voter, il faut choisir un président pour le pays, il faut gérer la situation".
En Algérie, depuis maintenant 42 semaines, les manifestants défilent dans les rues pour demander, notamment, le renouvellement de toute la classe politique.
Reportage de Marine Guigné et André Abalo :