À l’appel de la CGT une centaine de soignants issus des structures médico-sociales et du secteur privé se sont rassemblé devant l’Agence Régionale de Santé de Limoges pour demander l’extension des primes promises lors du Ségur de la Santé.
Ils sont infirmiers, aides-soignants. Ils travaillent dans des structures médico-sociales et sociales du secteur privé et ils se sentent oubliés dans les aides promises par le gouvernement lors du Ségur de la Santé.
Ce lundi 15 mars au matin, date anniversaire de la convention collective du 15 mars 1966 relative aux structures médico-sociales et sociales, une centaine de soignants sont venus clamer leur détresse devant les portes de l’antenne haut-viennoise de l’Agence Régionale de Santé à Limoges.
Ils réclament l’élargissement du Complément de Traitement Indiciaire (CTI), la prime covid touchée par les soignants du secteur public, à leurs professions.
Pour Yvette Boyer, aide-soignante en fin de carrière cette prime de183 euros par mois serait non-négligeable. Selon elle, le fossé entre secteurs privé et secteur public ne cesse de s’accroître.
En début de carrière, c’est 500 à 600 euros de différence entre le public et le privé pour des infirmiers. Et pourtant, on fait le même travail. On a le même diplôme.
Les manifestants réclamaient une entrevue avec le directeur départemental de l’ARS, François Négrier. Une demande refusée.
Vers 11 h, une partie du cortège s’est dirigée vers le Théâtre de l’Union pour aller apporter son soutien au monde de la culture, et aux intermittents qui occupent le lieu depuis mercredi dernier.