Dès 20H, près de 200 personnes se sont rassemblées dans le centre-ville pour dénoncer la réforme des retraites et le rejet des motions de censure. Dans le cortège, une grande majorité de jeunes. La soirée s'est passée globalement dans le calme.
Ils se sont donnés rendez-vous à 20 heures devant la mairie. Près de 200 personnes, dont une très grande majorité de jeunes, sont venues dénoncer le passage de la réforme des retraites, après le rejet, ce lundi soir, des deux motions de censure par l'Assemblée.
Pendant une quinzaine de minutes, le groupe a bloqué partiellement la circulation au niveau du carrefour de la Mairie. Si l'ambiance était quelque peu électrique, avec le passage de quelques automobilistes montrant leur agacement, tout s'est passé dans le calme.
Dans le groupe, un sentiment de colère qui domine, l'envie d'être entendu par le gouvernement.
Le groupe s'est ensuite dirigé vers la préfecture, défilant sur la rue Jean Jaurès en chantant au rythme de plusieurs slogans et notamment "Macron, démission", "Macron, t'es foutu, on est tous dans la rue", "Limoges, débout, soulève-toi" ou encore "Limoges, révolte-toi".
Sur leur passage, quelques rares manifestants ont décidé de renverser toutes les poubelles croisées sur leur passage. Mais l'essentiel des personnes présentes a défilé sereinement.
Finalement, le groupe est arrivé devant la préfecture où le groupe est resté un moment avant de repartir en direction de la place Denis Dussoubs.
Lors de la dispersion des manifestants dans le centre-ville, quelques poubelles ont été incendiées, notamment place Denis Dussoubs et près de la mairie, bilan confirmé par la police à 22 H 30. Les forces de l'ordre ont d'ailleurs procédé à 4 interpellations (les premières à Limoges depuis le début du mouvement social) pour feux de poubelle et pour outrage. Les 4 individus arrêtés, hommes et femmes, tous âgés d'une cinquantaine d'années, étaient toujours en garde à vue ce mardi matin.
Les feux ont été rapidement éteints pas les pompiers, supportés par les forces de l'ordre, comme vous pouvez le voir sur ces images de Samuel Chassaigne :