Régulièrement, des sangliers sont vus aux abords des agglomérations. Au nord de Limoges, près de La Bastide, des sangliers se sont carrément installés. Des bois au sein d'une zone urbaine, un coin idéal où les chasseurs n'ont pas le droit d'opérer. Un problème pour les services de l'Etat...
Au début de ce mois de janvier, depuis une portion de l'A20 du nord de Limoges, plusieurs automobilistes ont pu apercevoir un sanglier sur le bas-côté. Une rencontre qui n'étonne pas les habitués du bois de La Bastide.
Je sais qu'il y en a puisque l'on voit les dégats dans le bois. Il y a une réserve d'eau, peut-être qu'ils descendent y boire...(Maurice Mathurin, un promeneur)
Dans les environs de ce quartier, sur le bord des chemins, il est facile de trouver des zones de fouilles d'animaux sauvages. De nombreux promeneurs et joggeurs témoignent régulièrement y avoir croisé du gros gibier, des biches, des chevreuils et des sangliers.Il y en a tôt le soir, la nuit ou le matin de bonne heure. On en a croisé un avec notre chien devant et le sanglier derrière. (Jean-Paul Lebessou, un promeneur)
Un problème pour les services de l'Etat
Des sangliers installés dans le bois de la Bastide, une zone urbanisée, non chassée, et encerclée par des routes, c'est un problème. Si l'animal prolifère, les risques d'accidents peuvent se multiplier même s'il existe peu de risques pour les promeneurs.Nous sommes en période de chasse et le sanglier est très intelligent. Il comprend qu'en se rapprochant des habitations et des commerces il se sentira en sécurité. Et il n'a pas de prédateurs ! (Alain Gerbaud, chef de service adjoint à l'Office Français de la Biodiversité)
Le préfet a programmé une réunion, à la fin du mois avec les chasseurs et l'Office Français de la Biodiversité. Piégage ? Battue avec fermeture de l'autoroute ? Les pistes sont là, mais déloger les sangliers dans ce coin de la ville ne sera pas aisé.En théorie, il n'y a aucun risque sauf en cas de rencontre exceptionnelle avec une laie et ses petits. Il ne faut surtout pas leur donner de la nourriture. (Alain Gerbaud, chef de service adjoint à l'Office Français de la Biodiversité)