Santé : la crainte des personnels hospitaliers après les déclarations de la ministre

Parmi les annonces de la ministre de la santé, Agnès Buzyn, concernant les économies à réaliser pour réduire de  3 milliards d'euros le déficit de la sécurité sociale, les hôpitaux devront encore faire des efforts, parmi les pistes évoquées le renforcement des soins en ambulatoire. 

Au CHU de Limoges, 34 % des actes chirurgicaux, sont pratiqués en mode ambulatoire, une pratique bien ancrée ici. Toutefois les objectifs fixés par la ministre de la santé, préconisant de passer de 5 à 7 patients sur 10 rentrant le matin à l'hôpital pour en sortir le soir, laisse les organisations syndicales dubitatives. Pour celles ci une telle décision est totalement déconnectée de la réalité. 

Le renforcement de l'ambulatoire d'ici 2022, ira crescendo, un mode de prise en charge qui peut présenter des avantages pour certains patients, mais qui ne correspond pas à toutes les pathologies.

Parmi les annonces de la ministre de la santé, Agnès Buzyn, concerant les économies à réaliser pour réduire de 3 milliards d'euros le déficit de la sécurité sociale, les hôpitaux devront encore faire des efforts, parmi les pistes évoquées le renforcement des soins en ambulatoire, Réactions au CHU de Limoges. Lieu : Limoges (Haute-Vienne) Intervenants : Jean-Christophe Razet (sécrétaire générale FO CHU) ; Jean-Pierre Blanchard (infirmier délégué CFDT CHU) ; Florence METGE (sécrétaire gnérale CGT CHU) ; Jean-François Lefebvre (directeur général du CHU de Limoges) • ©France 3 Limousin