Depuis les attentats perpétrés à Paris le 13 novembre 2015, les salles de concert, désormais considérées comme des lieux sensibles, ne semblent pas désertées par le public. Hier soir, 17 novembre 2015, Itamar Borochov se produisait au théatre de l'Union. Le quartet israëlien a fait salle comble.
Les salles de concert font l'objet d'une surveillance accrue. A Limoges, le dispositif de sécurité du festival Eclats d'émail a été renforcé. Hier soir, mardi 17 novembre 2015, à l'entrée du théâtre de l'Union où deux policiers municipaux étaient postés, et deux vigiles ont été déployés pour effectuer des palpations de sécurité et le contrôle des sacs des nombreux spectateurs. Des mesures certes légères en cas d'attentats mais " "psychologiquement rassurantes".
Rassurant
Les spectateurs n'ont pas été surpris par ces mesures. Ils se sont montrés compréhensifs. " Psychologiquement c'est rassurant " dit l'un d'entre eux. Une femme ajoute : " Je pense que c'est nécessaire ". Mais les Limougeauds n'entendent pas modifier leurs habitudes. Un spectateur s'explique : " Avec ce qui est arrivé, il faut sortir ".
Le public répond présent
Jean-Michel Leygonie, le directeur artistique du festival, reçoit beaucoup d'appels d'artistes étrangers inquiets de possibles annulations. Pour l'heure, le festival se poursuit normalement. Le contexte ne semble pas avoir d'impact sur la fréquentation. Le public n'a pas déserté les salles de concert. Hier soir, à Limoges, le quartet de jazz israëlien a fait salle comble au théâtre de l'Union. Tout un symbole.
Intervenants : Jean-Michel Leygonie, directeur artistique festival Eclats d'Email; Itamar Borochov, trompettiste.