Semaine d’intégration des réfugiés : le parcours d’un artiste congolais

La semaine de l'intégration des migrants s'achève ce vendredi 15 octobre. Le gouvernement souhaitait valoriser les progrès d'intégration des étrangers primo-arrivants par le sport, la langue, la culture. L'artiste congolais René Bokoul expose de nouveau ses œuvres à Limoges et aux Etats-Unis.

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René Bokoul était un artiste reconnu au Congo lorsqu'il a dû en partir pour rester en vie. Après un difficile parcours de réfugié, il peut à nouveau exposer ses oeuvres, grâce aux mains tendues...

"C'est l'association "Bandeau Rouge" qui s'occupe des artistes. Son action a permis à d'autres personnes de me découvrir, avoir des invitations. Là, je suis invité aux Etats-Unis, dans le Missouri. J'irai si les autorités me donnent cette chance. En tant qu'artiste, citoyen du monde", explique René Bokoul.

Ironie du sort. Il y a deux ans, il faisait l'objet d'une O.Q.T.F., une Obligation de Quitter le Territoire Français décidée par la Préfecture de Limoges. Aujourd'hui, il est invité au coeur de la salle des fêtes pour y montrer ses tableaux.

C'est symbolique parce que l'intégration est un parcours long, compliqué pour beaucoup de personnes qui viennent en France. Aujourd'hui, on constate que la culture est un vecteur d'intégration.

Sébastien Brach, sous-préfet à la Préfecture de la Haute-Vienne
 

René Bokoul, un parcours à la marge. A Limoges, l'association Hélias accompagne les réfugiés au quotidien. Bon nombre d'entre eux peinent à s'installer, dénonçant notamment des lenteurs administratives.

Pour avoir le logement, cela n'a pas été facile parce que je viens de Bordeaux. A Bordeaux, quand vous faites une demande, cela peut prendre deux ans, voire deux ans et demi en C.A.D.A. (Centre d'Accueil pour Demandeurs d'Asile). Ce n'est vraiment pas facile le C.A.D.A. avec un stress permanent

Témoignage d'une réfugiée

Après le logement, si les personnes sont en capacité d'obtenir un emploi, on va les accompagner vers l'insertion professionnelle. Si le niveau de français n'est pas convenable pour les employeurs, on les dirigera vers des cours de français.

Justine Cadet, service intégration de l'association Helias

Des associations qui offrent chaque jour une aide nécessaire, précieuse à ces personnes déracinées souhaitant s'intégrer.
 

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