Treize équipes de Béhourd, venues de toute la France, se sont retrouvées, dimanche 8 mars, à Saint-Genest-sur-Roselle (Haute-Vienne), pour un tournoi national. Hérité du Moyen-Age, ce sport de combat revient au goût du jour.
C’est 13 équipes, dont deux féminines, venues de toute la France, qui se sont retrouvées, ce dimanche 8 mars, sur la piste du centre équestre de Saint-Genest-sur-Roselle, près de Limoges. Une centaine de personnes s’est donc réunie pour ce tournoi national un peu particulier. Hérité du Moyen-Age, le Béhourd est un sport de combat médiéval pratiqué en armures. "C’est beaucoup d’endurance et de cardio", explique un des participants.
Mélange de lutte et d'arts martiaux, le Béhourd, pratiqué sous des armures de 20 à 35 kg, fabriquées sur-mesure, est encadré par des règles précises : 10 minutes maximum de combat et interdiction de frapper la nuque ou l'arrière des genoux, et les armes sont inspectés : "On a vérifié leur poids leur taille leur tranchant, l’arrondie de toutes les zones qu’ils peuvent frapper", explique une arbitre.
Bientôt un tournoi international de Béhourd à Limoges ?
"La montée d’adrénaline avant de combattre, la stratégie, la technique et surtout la cohésion d’équipe", sont les arguments d’une des compétitrices amateurs de ce sport, "revenu au gout du jour en Russie et revenu en France il y a quelques années", explique un autre sportif.Depuis trois ans, un club limousin développe la pratique du Béhourd. Et après ce premier tournoi amical, les chevaliers de Haute-Vienne veulent organiser une épreuve internationale de Béhourd en novembre prochain à Limoges.